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Anthéa Atkins ∞ My love. Léo Valdez ∞ Like a brother. Date d'inscription : 15/10/2014
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Sujet: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Sam 31 Jan - 23:55
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Anthony Lorenzo Timéo Matteo Roméo Savy
Son of Juventas - 19 yo. - ft. Dylan O'Brien
Carte d'identité :
Nom :
Savy.
Prénoms :
Anthony, Lorenzo, Timéo, Matteo, Roméo.
Surnoms :
Lorenzaccio ( mais c'est assez péjoratif ! ).
Date de naissance :
Secret défense.
Age :
19 yo.
Nationalité :
Anglais-Ecossais.
Orientation sexuelle :
Hétéosexuelle.
Parent Divin :
Juventas.
Camp :
Camp Jupiter !
Cohorte :
2ème ? Okey, on va dire 4ème, d'accord.
Arme :
Une épée en or impérial
Pouvoir :
Toujours paraître jeune.
Peur :
Gérascophobie.
Amortentia :
Le parfum français, la rose, et l'herbe fraiche.
Avatar :
Dylan O'Brien.
Goût du nectar/ Ambroisie :
Répondre ici.
Anecdotes & faits divers:
Anecdotes
Anthony a cinq prénoms • Il est le fils de Juventas • Son père est mort dans les attentats du métro en 2005 à Londres • Jusqu'à ses six ans, il a donc été baladé un peu partout dans Londres à travers différentes familles d'accueilles • Sa meilleure amie s'appelle Anna • Il a une sorte de petite soeur du nom de Teresa • Depuis ses trois ou quatre ans, il se fait martyriser par un certain Jonathan, avec l'aide, plus tard, d'un certain Peter • Et aucune de ses quatre personnes ne sont réelles, elles ont toutes été inventées par l'esprit de Lorenzo • Il a été diagnostiqué comme schizophrène à l'âge de six ans. • Il a trouvé le camp Jupiter en tombant dans un ravin. • Il n'a jamais pu supporter Jason • Il n'aime pas non plus l'ancien chef de sa cohorte • Il a peut-être un problème avec l'autorité • Il porte parfois des lunettes mais n'a aucun problème de vue, c'est juste pour le style. • Il n'a que très peu d'amis • Il n'imagine pas sa vie en dehors du Camp Jupiter. • Il a les lettres SPQR tatoué sur son bras. • Il est centurion de la quatrième cohorte. • Il adore lire • Il aime beaucoup la musique • Son activité favorite consiste à rendre chèvre Matthew. • Il est le seul à ne pas avoir peur quand Jalender devient un peu glauque. • Sa meilleure amie est grecque. • Il est peut-être un peu amoureux de cette dernière mais n'en est pas encore totalement sur • Il déteste les dieux comme pas possible mais se retournera jamais contre eux.
A propos de moi:
Celui qui trouve la jolie référence littéraire, voir les jolies références littéraires présentes, et bah je lui offre des cookies, de l'Ice Tea, et peut-être quelques jolies D/G !
Je m’appelle Anthony. Mais je vous en prie, ne m’appelez jamais plus ainsi. Oubliez même que vous savez mon nom. On a tous une histoire avant le camp, et pour nous tous ça a été difficile. Ne m’obligez pas à re-sombrer dans tout ça. Appelez moi Lorenzo. C’est mon deuxième prénom. La plus part des légionnaires ne le savent même pas. Même Reyna, la grande prêteuse, je ne pense pas qu’elle le sache. C’est mon secret, on a tous les siens. Vous le dévoiler me coûte énormément. Mais pour le comprendre, il faut que je vous dévoile toute mon histoire. Je vous en prie, croyez-en chaque mots, ils sont tous vrais. Ne vous moquez pas, ne me prenez ni en pitié ni en méprit. C’est mon histoire et même si certain on vécut pire, ça reste le pire que j’ai vécu…
I walk a lonely road the only one that I have ever known ~
Au commencement, il n’y avait rien. Enfin, il n’y avait que le ciel étoilé et la terre. Le ciel, Uranus, et la Terre, Tellus. Le problème, en réalité, c’est que rien ne séparait Uranus et Tellus. Si bien que même sans parler de sentiment ou d’amour, ils enfantèrent à plusieurs reprises. De leurs naissances naquirent plusieurs enfants, parmi eux, les titans, les titanides, les cyclopes, et tant d’autres créature ! Mais surtout, Saturne et Ops. Très vite, Saturne montra à ses frères et soeurs qu’il était leurs rois, et renversa son père. Atlas, fils de Japet et Clyméné, par malchance sans doute, fut chargé de maintenir Uranus et Tellus loin l’un de l’autre pour ne plus qu’ils enfantent. Et vint alors l’âge d’or. Malheureusement, très vite, une prédiction annonça à Saturne que son trône était en danger, et que l’un de ses enfants prendrait sa place. Ainsi, quand Ops mit au moins le premier de ses enfants, Vesta, Saturne la dévora. Il en fut de même pour Cérès, Pluton, Neptune et Junon. Ops, désespérée à l’idée de voir chacun de ses enfants mourir, quand elle apprit qu’elle était à nouveau enceinte, décida de sauver la vie d’un de ses enfants, au moins. Ainsi, quand elle donna naissance à son fils, Clymété le donna à une nymphe à qui elle confia de s’occuper de lui, et présenta une pierre à la place du nourrisson quand son époux voulu le voir. Et c’est ainsi que Jupiter fut épargné. Jupiter, après avoir grandit quelques peu, décida d’aller sauver la vie à sa fratrie. Son plan fut aussi simple qu’efficace. Un dieu ne pouvant mourir, les enfants d'Ops avaient continué à grandir et évoluer à l’intérieur de l’estomac de son époux, Jupiter concocta un breuvage à base de moutarde qui força son père à recracher sa fratrie. Et ainsi, avec l’aide de ses deux frères, Pluton et Neptune, Jupiter battit Saturne, le découpant en plusieurs morceaux et le jetant de le Tartare, l’un des fils du chaos primitif, plus grand gouffre présent dans le monde souterrain, soit le coin le plus invivable et remplit de souffrance des Enfers. Un à un, chaque titan fut chassé pendant la guerre qui suivit, et Jupiter devint le mettre des cieux, un roi parmi les dieux. Il confia les anciennes fonctions et territoires des titans à ses frères et soeur. Peu de temps après, il épousa sa soeur, Junon, qui devint donc la reine de l’Olympe. De leur union naquirent Lucine, Mars, Vulcain, et Juventas. Jupiter eut énormément d’autres enfants, pas tous divins, car peu fidèle, mais la seule de ses enfants à qui nous porterons intérêt sera Juventas. En réalité, il existe une grande multitude de dieux qui passent la plus part de leur temps à tomber amoureux et mettre au monde des enfants. Juventas n’en est pas exclue. Les enfants des dieux sont appelés demi-dieux. Certains d’eux sont très connus, et je n’ai même pas besoin dans cité un seul, en réalité vous les connaissez. Peut-être même sans le savoir. Qu’importe, la plus part des demi-dieux ne vivent ni longtemps, ni des vies faciles, alors il est peut probable que vous ayez déjà entendu leurs noms. Et si vous vous demandez pourquoi j’ai prit le temps de vous raconter la généalogie des dieux romains, c’est tout simplement parce qu’ils sont réels. Ils l’étaient déjà il y a plus de trois miles ans et ils le sont encore aujourd’hui. Je sais que les vieux textes tels que l’Énéide ne sont que récits fantasment à vos yeux, mais, en réalité, ils se rapprochent beaucoup plus de la réalité que n’importe quel autre texte en lesquels vous avez pu croire un jour. Il y est bien des preuves de l’existence des dieux, certaines vous expliqueraient même beaucoup de choses que vous n’êtes pas en état de comprendre et que vous expliquer, à tord, par l’existence de forme de vie en dehors de la Terre qui aurait eu pour envie d’un jour venir construire certains bâtiments pour finalement décider que la Terre n’en vaut pas la peine et venir enlever des personnes, détruire des récoltes, faire disparaitre des flottes entières…
Je m’appelle Anthony Lorenzo Timéo Matteo Roméo Savy. Cette phrase résonnait dans son esprit. Et c’est à peu près à ça que se résumait ce qu’il savait réellement de lui. Dans son esprit, il y avait un vague souvenir d’un foyer, et d’un homme, peut-être son père, mais à chaque fois qu’il essayait de s’en souvenir plus en détail, les images fuyaient. Anthony avait à cet époque cinq ans, peut-être six. Il vivait sous le grenier d’une vielle bâtisse tenait à peine sur elle-même. La charpente et la toiture laissaient entendre que la maison était assez âgée pour avoir connu la déclaration des droits de l’hommes. Bien qu’il ne vivent plus avec son père, Anthony n’a jamais fréquenté d’Orphelinat. En réalité, Anthony n’a que très pu connu son père, il avait seulement un peu plus d’un an quand celui-ci mourra dans l’attentat du dix-sept juillet deux miles cinq dans le métro de Londres. Anthony passait la plus grande partie de son temps enfermer dans sa chambre. Il craignait fortement qu’un jour le sol ne s’effondre et qu’il soit blessé ou pire dans l’accident, mais il aimait restait seul. En réalité, depuis la mort de son père, il était sans cesse balloté de famille d’accueil en famille d’accueil. A cinq ans, il avait déjà fait deux fois le tour de Londres et sa région en quête d’un foyer d’accueil en attendant qu’on l’adopte enfin. C’est chez la famille Davidson qu’il demeura le plus longtemps. Il avait trois ans, presque quatre quand il y est arrivé, et y resta jusqu’à ses six ans. Les Davidson hébergeaient plusieurs autres enfants de toutes âges. Ils étaient sept, en tout. Anthony ne s’entendait pas grandement avec les autres enfants. Ils se moquaient trop souvent de lui et de ses difficultés à apprendre, à lire, ou même à rester en place plus de deux minutes trente. Ce pourquoi il préférait rester seul au grenier. Parfois, Anna montait lui rendre visite. Anna était une des autres enfants qu’hébergeaient les Davidson. Elle avait le même âge qu’Anthony, mais c’était assez rare qu’elle monte au grenier pour lui rendre visite car les escaliers étaient fragiles, rongés par l’âge, et à chaque pas, on risquait de s’y engouffrer le pied et de chuter. Anna était l’enfant la plus timide de tous. Elle ne parlait quasiment qu’à Anthony et ne sortait que très rarement de sa chambre dans laquelle personne n’entrait jamais. La porte était verrouillé du matin au soir. Parfois, Anthony descendait s’assoir devant et toquait à la porte en attendant une réponse. Il pouvait s’écouler des heures avant qu’il ne décide de remonter à sa chambre pour rester de nouveau seul. Anthony était le seul à ne pas connaitre ses parents. Trop jeune pour avoir un souvenir net de son père et une mère absente depuis le jour de sa naissance. Même Anna se rappelait de ses parents. Parfois, les enfants s’asseyaient en cercle pour parler de leurs souvenirs, mais Anthony, lui, n’avait jamais rien à raconter. Comment pouvait-il parler d’une vie qui ne semblait pas être la sienne ? Le soutient d’Anna l’aidait souvent quand il pensait à ses parents. Même en étant très jeunes, ils avaient tous les deux consciences de ce que la vie sans personne signifiait. Malheureusement, dans les moments de rassemblement, Anna n’était jamais présente. Anthony restait alors silencieux, et les autres se moquaient à nouveau. Il aurait aimé pouvoir leur dire qu’il était spécial, et pas comme eux. Mais c’était faux. Et il le savait. Lors de sa dernière année chez les Davidson, Anna passa beaucoup plus de temps avec Anthony. Ce fut l’année la plus difficile qu’il passa chez ses hôtes. Lionel, un des plus âgés, a été adopté au début de l’année, un nouveau a donc prit sa place. Jonathan. Il avait sept ou huit ans, et ce fut le premier soucis dans l’existence d’Anthony. Jonathan, étant plus âgé, il prenait un plaisir immense à donner des ordres et rabaisser Anthony. Et bien évidement, quand il se plaignait au Davidson, ils se contentaient de répondre que ce n’était pas possible. Les autres enfants le regardaient étrangement. Personne ne le croyait. Personne sauf Anna. Elle était la seule à voir que Jonathan se comportait méchamment avec Anthony, mais qu’est-ce que deux enfants de six ans peuvent faire ? C’est la vie, il y a les martyrs et les bourreaux. Et puis il y a l’entrée à l’école. Le passage du grenier à la vie en société, et ça, c’était le pire. Heureusement, Anna était dans la même classe que lui, même si personne ne lui adressait jamais la parole. Quand Anthony se disait que la vie était injuste avec lui, il pensait à la pauvre Anna. Lui était source des moqueries perpétuelles des enfants, mais au moins, il existait à leurs yeux. Pas Anna. Et ça la faisait beaucoup souffrir. Anthony aurait aimé pouvoir faire quelque chose pour l’aider. Plus il se faisait grand, plus il se montrait protecteur avec Anna. Il prenait toujours sa défense quand Jonathan lui causait du tord. Mais les autres continuaient de rien voir, alors il s’enferma encore plus souvent dans sa chambre avec Anna. Dans son esprit, il s’inventait un monde parfait, un monde juste où il était heureux. Dans son monde, personne ne souffrait jamais. Même ceux qui le faisaient souffrir en étaient que plus heureux. Il y faisait toujours beau, et ses parents étaient là. En sommes, quoi de plus normal pour un gosse de six ans ? Sauf qu’un jour, tout à changer. Il était à l’école, avec Anna, ils riaient dans les couloirs un autre élève à bousculer violemment Anna. Elle est tombée et s’est cognée la tête contre la dernière marche des escaliers. Anthony a commencé à crier, et à appeler au secours. Il avait peur, il était affolé. Anna ne bougeait plus. Il essaya de la réanimer en la secouant, mais rien ne fonctionna. Autour de lui, tout le monde riait. Et Jonathan arriva enfin. Anthony crut tout d’abord qui l’aiderait, mais il n’en fit rien. Au contraire, il ne fit qu’empirer les chose en disant qu’Anna avait mérité ce qui lui était arrivée. Parfois, la cruauté des enfants est sans limite.
~ I walk this empty street on the Boulevard of Broken Dreams
Le lendemain de l’accident, Anthony se réveilla dans une nouvelle famille d’accueil. La veille, une femme était venue. Elle lui avait expliqué pleins de choses qu’il ne pouvait pas comprendre. Pourquoi tous le monde faisait comme-ci Anna n’existait pas ? Lui, la seule chose qu’il voulait, c’était revoir son amie. Il avait pleuré pendant des heures en disant qu’Anna n’avait pas le droit de l’abandonner, qu’elle avait promit de rester avec lui, mais on ne le laissa tranquille que quand il arrêta de parler d’elle. Les Davidson avaient proposé de garder Anthony avec eux, et ça lui aurait bien plut. Mais la femme leur dit que c’était impossible et qu’Anthony avait besoin de changer d’environnement. Il avait donc été placé chez les Murrow. Les Murrow n’avaient pas une grande maison comme les Davidson. Ils n’habitaient même pas à Londres et vivaient dans un petit appartement aux dix-neuvième étage. Autrement dit, assez haut. Anthony était le seul enfant chez les Murrow. Il n’était pas sur que ces derniers se soient déjà occupés d’enfant quand il découvrit les murs gris et termes de sa chambre où la seule distraction qui lui était offerte était la petite fenêtre qui donnait sur un jardin. Quand il demanda au Murrow où ils étaient, ils lui répondirent simplement qu’ils étaient à Jersey City. Une ville, selon eux, à une demi-heure de Londres en voiture, et dix de Harrow. Pour Anthony, tous ça n’avait absolument aucun sens. Il passa la soirée allongé sur son lit beaucoup trop dur, à fixer un plafond dont l’eau s’infiltrait. Il passa la nuit entière à faire cauchemar sur cauchemar. Quoi de plus normal pour un enfant de six ans ? Le lendemain matin, quand Miss Murrow frappa à sa porte pour lui dire de venir déjeuner, Anthony ne se fit pas prier. Pourtant, c’est sans appétit qu’il mangea. Il devait maintenant retourner à l’école avec des gens qu’ils ne connaissaient pas, et sans Anna pour l’aider. Mister Murrow lui interdit de prononcer le nom de son amie, et Anthony se retint de pleurer à nouveau. Pour la première fois de sa vie, il ne voulait plus croire qu’un monde où tout le monde pouvait être heureux existait. Dans son univers, tout était détruit, plus personne ne souriait, plus personne ne riait. Lui même n’était pas sur de pouvoir rire à nouveau un jour. Il voulait juste pleurer. Mais il se retint. Et la vie continua son cours. Enfin, la vie continua son cours jusqu’à ce qu’il croise à nouveau le chemin de Jonathan. Mais il n’avait pas le droit de le dire au Murrow. Il n’avait pas le droit de parler de Jonathan à même titre qu’il n’avait pas le droit de parler d’Anna. Anthony n’était pas méchant, il était même trop gentil, toujours trop gentil, mais quand il revit Jonathan, il eut une forte envie de le tuer. C’était la première fois de sa vie qu’Anthony détestait quelqu’un. Et il ne comprenait pas pourquoi ses nouveaux maîtres et sa nouvelle famille d’accueil ne faisaient rien pour que Jonathan le laisse tranquille. Il en avait marre, il en pouvait plus. Anna lui manquait trop. Jonathan le blessait trop. Un soir, il ouvrit la fenêtre de sa chambre en grand. En bas, plein d’enfants jouaient. Anthony aurait aimé jouer avec eux en bas, mais il n’avait pas le droit de sortir. Chez les Murrow, il n’avait pas le droit de faire beaucoup de choses, en réalité. Il ne pouvait parler que pour dire ‘bonjour, bonsoir, bonne nuit, merci, de rien, au revoir.’. Il ne pouvait jamais donner son avis sur quoique ce soit. Il n’avait pas le droit de courir, de crier, de jouer avec les bibelots, de lire des livres, de poser des questions… En réalité, ce qui pouvait faire se résumait seulement à manger, dormir, faire ses devoirs et aller à l’école. Mais c’était un enfant, et on peut jamais réellement emprisonné l’esprit d’un enfant, alors, quand les Murrow ne faisaient pas attention à lui, et qu’il pouvait fermer la porte de sa chambre, il jouait dans son imagination. Parfois, il s’autorisait même à dessiner en faisant croire qu’il faisait ses devoirs. La fenêtre grande ouverte, il se pencha légèrement pour observer les enfants s’amuser. Il s’imaginait avec eux, à courir en essayant de toucher les autres, criant chat à chaque fois qu’ils touchent quelqu’un. Anthony n’avait jamais eu d’amis en dehors d’Anna. Il avait essayé, pourtant, mais rien ne servait, il ne s’entendait tout simplement pas avec les autres enfants. Alors, il n’avait jamais essayé de jouer à un jeu de groupe tel que ‘chat’. Il ne comprenait pas, d’ailleurs, pourquoi ce jeu portait un tel nom. Bien qu’il soit jeune, Anthony avait déjà eu le temps de croiser la route d’un chaton, quand il était encore chez le Smith, avant d’arriver chez les Davidson. Or, il n’y avait absolument aucune ressemblance entre le jeu si populairement connu et l’animal. Mais à six ans, il ne se préoccupait pas tant que ça des choses qu’il ne comprenait pas, ce n’était qu’un enfant, pourquoi se perdrait-il à se poser des questions existentiels sur le monde qui l’entoure ? Dans la cours de récréation, il observait souvent les autres jouer à ce jeu étrange en souhaitant, au plus profond de son coeur, pouvoir un jour en faire de même. Mais il était toujours seul assit dans son coin. Et puis un jour, sa maîtresse, Miss Leonard vint le voir. Elle lui dit qu’il fallait qu’il parle avec une psychologue. Anthony n’avait aucune idée de ce que pouvait être une psychologue, et, même s’il l’avait su, il n’aurait certainement pas pu protester. C’était un enfant de six ans, qu’aurait-il pu faire contre des adultes ? Il accepta donc de passer deux heures par semaines enfermer avec une femme qu’il n’avait jamais vu au paravent, et discuta de choses et d’autres. Parfois, il évoquait vaguement Anna, mais il avait trop peur, en réalité, que les Murrow le punissent à nouveau s’il l’entendait ou l’apprenait. Les punitions des Murrow étaient dures, parfois même trop dures. Un soir, Anthony passa la nuit enfermer dans le placard à balais pour avoir dit que Jonathan lui faisait trop de mal, et qu’il en avait marre. Il avait raconté les punitions à la dame, une fois. Mais il se rétracta très vite. La peur était plus grande que le courage, et comment lui en vouloir ? Il n’avait que six ans. La psychologue, comme Miss Leonard l’appelait, était la seule personne à le comprendre, alors un jour, il lui parla finalement d’Anna. Elle avait l’air de le comprendre, mais surtout de le croire. C’était la première fois depuis longtemps. Il lui parla aussi de Jonathan. Mais cette fois-ci, la psychologue eut plus de mal à le croire. Normalement, il ne restait jamais plus d’une heure avec sa psychologue, cette fois, il y resta toute l’après-midi. Il expliqua tout ce qu’il avait sur le coeur, parlant aussi de ses cauchemars, et des moments où il se sentait incroyablement seul, puis elle lui fit faire plusieurs dessins en lui posant d’autres questions pour finalement lui faire passer plusieurs testes. Ce fut la dernière fois qu’il parla avec sa psychologue.
« Anthony ? » Le jeune homme releva la tête. Âgé de maintenant huit ans, il n’avait plus aucun rêve d’enfant. Forcé de grandir trop vite, il apprit qu’il ne fallait pas faire confiance à n’importe qui et croire tout ce qu’on lui dirait. En général, il ne répondait même plus quand un adulte lui posait des questions. « C’est comme ça qu’on m’a appelé, je crois. » Face à lui, un homme aux cheveux noirs grisonnant déjà. Il devait avoir quarante, peut-être même cinquante ans. Anthony le connaissait assez pour savoir qu’il ne pouvait pas lui faire confiance, malgré tout ce qu’il prétendait. « Je ne suis pas ton ennemi, tu sais ? Je suis seulement là pour t’aider. Je veux juste que tu te portes mieux. » Anthony ne répondit pas. Il se mua dans le même silence qu’il s’appliquait à maintenir depuis deux ans déjà. L’homme soupira. « Bien. » Deux ans au paravent, juste après sa séance chez la psychologue, on vint le chercher. On l’accompagna chez les Murrow où il récupéra ses affaires. Anthony était tellement heureux de quitter cette famille tout sauf accueillante. Anthony croyait tout d’abord qu’on le conduirait dans une nouvelle famille, comme on avait fait durant la totalité de son enfance mais se fut exactement l’opposé qui se produisit. On le conduisit dans une grande demeure aux allures nobles et riches. Un espoir totalement irrationnel le frappa. Peut-être qu’on avait enfin décidé de l’adopter ! Et encore une fois, il se trompa. On l’enferma avec toutes ses affaires dans une pièce blanche. « Anthony, si tu ne fais pas de progrès, tu ne sortiras plus d’ici, tu comprends ? » Anthony tourna la tête vers l’extérieur. Il ne rêvait que de s’échapper, mais il savait au fond de lui que ce n’était pas en parlant avec l’homme qui était face à lui qu’il réussirait à sortir. Son quotidien depuis qu’on l’avait amené ici était le même chaque jour. Il restait enfermer dans une pièce blanche toute la journée, on lui apportait de quoi ce nourrir à heure fixe, et deux fois par jour, un homme venait essayait de parler avec lui. « Je n’ai rien à vous dire. Vous n’êtes pas là pour m’aider. Je n’ai pas besoin de vous. » Et c’est à peu près comme ça qu’il écourtait chaque visite, tous les jours. L’homme griffonna quelques mots sur bloc note, et sortit. Anthony soupira. Il détestait cet endroit. Il n’y avait pas sa place. La solitude ne le dérangeait pas, le reste si. Lui qui aimait tant aller s’installer devant la fenêtre pour observer les enfants jouer quand il était encore chez les Murrow n’avait même plus la possibilité de pencher sa tête par la fenêtre maintenant à cause des barrots qui le retenaient. Quand il est arrivé, il a demandé où il était, et il a cherché à comprendre ce qui se passait, pourquoi on le retenait comme un prisonnier dans une cage, mais chacun des mots qu’il prononça se retourna très vite contre lui. Il ne tarda pas à comprendre qu’il ne devait plus accepter de se confier. Il n’a jamais parlé ni d’Anna ni de Jonathan à l’homme qui lui rend visite chaque jour. S’il ne connaissait même pas son nom, pourquoi Anthony devrait-il lui confier l’histoire de sa vie ? Le temps passait lentement. Trop lentement. Petit à petit, il perdait totalement ses repères. Il n’aurait su dire en quelle année ou quel jour il était quand parla enfin. « Anthony, je te poserai une dernière question et si tu n’y réponds pas, je ne reviendrai plus te voir. Tu ne pourras plus ressortir, d’accord ? » Lorsque l’homme arriva, le soleil venait à peine de se lever. Il s’assit face à Anthony comme chaque jour, mais cette fois, ni le silence ni le rejet ne servait. Il ne voulait pas s’en aller. Il ne parla pas beaucoup plus qu’Anthony et attendit que le soleil commence à se coucher pour dire ces quelques mots. Anthony hocha lentement la tête pour montrer qu’il avait comprit. « Je veux juste que tu me dises la couleur des cheveux d’Anna et la couleur des yeux de Jonathan, tu peux le faire ? » Anthony fronça les sourcils. Il n’avait peut-être que huit ans, mais il n’avait pas encore totalement perdu la tête, et il savait très bien qu’il n’avait jamais fait mention ni de Jonathan ni d’Anna devant de cet homme. Mais il ne chercha pas à comprendre le pourquoi du comment, à huit ans, un rien peu expliquer les plus grands mystères de la vie, après tout. Il se pencha donc sur la question qui lui était posé. Il garda le silence un long moment. Trop long. L’homme soupira et se leva. La panique gagna Anthony, il avait comprit que cette fois, c’était vrai, s’il ne parlait pas, il ne reverrait jamais la lumière du jour, alors il se précipita vers l’homme pour ne pas qu’il ressorte. « Attendez ! Je… Je m’en souviens plus. Je me souviens de leurs visages, mais je n’arrive plus à me souvenir des détails. » L’homme retourna s’assoir. Il sortit un calepin et un bloc note pour y écrire ce qu’Anthony venait de lui révéler. D’un geste de la main, il encouragea l’enfant à poursuivre, mais celui-ci n’était pas sur de vouloir le faire ou même d’avoir plus de choses à dire. Après tout, jusqu’à maintenant on lui avait totalement interdit de parler d’eux. C’était assez perturbant de devoir faire l’exacte opposé. « Je dois vous parlez d’eux ? C’est ça ? » L’homme hocha la tête, il reprit donc. « Je ne sais pas trop quoi vous dire. J’ai rencontré Anna chez les Davidson. Elle était déjà là quand je suis arrivé. C’était ma meilleure amie. Et Jonathan… Il est arrivé après le départ de Lionel. Et lui, je l’ai jamais aimé. Il était trop méchant avec moi. » Et Anthony lui raconta les quelques années qu’il passa chez les Davidson. Il lui parla de son amitié avec Anna, des soirées avec les autres, des moqueries, des moment de solitudes, du grenier, de l’arrivé de Jonathan, de la façon dont les choses ont empiré mais surtout, de l’accident. L’homme l’écouta patiemment sans jamais l’interrompre. Le diner d’Anthony arriva pendant qu’il faisait son récit, ce qui lui indiqua qu’il avait parlé deux heures, au moins. Cela lui sembla si libérateur d’enfin pouvoir tout dire sans tabou, et pourtant, c’était si cruel de le forcer à revivre ça… Quand il eut fini son récit, l’homme se leva et le regarda dans les yeux. « Dis moi, Anthony, peux-tu me dire combien vous étiez chez les Davidson et me dire ce que tu sais sur chacun des enfants ? » Le jeune garçon ferma les yeux et se concentra. Il n’était pas sûr de ce souvenir des noms. Mentalement, il refit la liste dans son esprit. D’abord, il y a avait Lionel, un grand blond au yeux noisette. Ensuite, on avait John, un garçon bien en chair avec une petite touffe de cheveux roux et des yeux verts,. Puis Emette, un garçon presque du même âge qu’Anthony, brun, les yeux noisettes lui aussi, il faisait une intolérance au lactose. Anthony se souvient qu’il riait toujours en voyant ses joues devenir toutes rouges. Et enfin, le dernier garçon, Jack. Jack était sûrement le plus âgé, si ce n’était pas Lionel, il avait le teint mât, les cheveux noirs et de grands yeux bleu. Chez les filles, il y avait tout d’abord Brittany, une brune aux yeux noisettes toujours perdue dans un bouquin. Puis Lana, une blonde un peu trop bavarde pour Anthony. Il ne l’avait jamais regardé dans les yeux, c’est pour ça qu’il lui était impossible de dire la couleur qu’ils avaient. Et pour finir, il y avait son Anna. Dans son souvenir, quand il arrivait enfin à capter une image d’elle, elle avait les cheveux entre le châtain et le violet. Une couleur très particulière mais très belle. Ses yeux, eux, étaient gris. Mais d’un jolie gris, pas comme les nuages dans le ciel, plutôt proche de l’argent. Et ce fut ainsi qu’il décrivit chacun d’entre eux avant d’ajouter « On était sept. Toujours sept selon les Davidson. Bien sur, quand Lionel est partit, Jonathan a prit sa place, mais Jonathan est étrange. » L’homme vint poser sa main sur l’épaule d’Anthony et s’agenouilla devant lui. Dans ses yeux, la tristesse et la compassion se lisaient. Anthony ne comprenait pas pourquoi il était si familier d’un coup et surtout, pourquoi il se montrait si gentil. « Anthony, tu as raison, vous étiez sept chez les Davidson, toi, les quatre autres garçons, Brittany et Lana, jusqu’à ce que Lionel parte. Quand Lionel est parti, vous n’étiez plus que six. » L’homme lui montra plusieurs papier. Il comprenait petit à petit, et plus il comprenait, plus son monde s’effondrait.
Sometimes I wish someone out there will find me 'til then I walk alone ~
Anthony resta encore un an dans cette chambre blanche. Avec le temps, il apprit que l’homme qui venait le voir s’appelait en réalité Steve et qu’il était médecin. Anthony avait mit beaucoup de temps à comprendre qu’il avait besoin d’un médecin. La réalité était peut-être plus dure que ce qu’il avait cru au départ. A son menu quotidien, on lui avait ajouté plusieurs petites pilules sensées l’aider. En réalité, depuis qu’il prenait le traitement, c’était encore pire. Au bout de deux mois, Jonathan commença à réapparaitre par moment, au bout de trois, ce fut Anna, au bout de cinq ou six mois, d’autres encore. Anthony n’avait pas osé en parler avec Steve. Il n’était pas sûr qu’il puisse comprendre ce qu’il ressentait. Teresa était la pire. Elle pleurait sans arrêt en demandant sa maman. Elle avait environs cinq ans. Peut-être même juste quatre. Anna passait la plus part de son temps à essayer de la consoler, mais ce n’était pas facile, parce que Jonathan ne cessait de la harceler. Restait Peter. Peter, lui, il était bien plus vieux. Il avait au moins quatorze ans. En général, Peter ne disait pas un mot. Il observait les quatre autres évoluer dans cette petite pièce. Anthony avait l’impression de perdre totalement le contrôle des choses. Petit à petit, tous prenait des proportions qu’il n’aurait jamais pu imaginer. Anthony ne supportait toujours pas Jonathan, mais très vite, il a comprit qu’il fallait qu’il laisse de côté son ressentit s’il voulait survivre dans cet espace. Quant à Anna… Et bien il ne savait vraiment pas quoi penser. Elle était morte sous ses yeux, il en avait pleuré pendant des jours, des semaines, des mois, des années même ! Et là voilà de retour devant lui… Il se contenta donc d’essayer de rester seul dans son coin. Plus le temps passait, et plus c’était difficile. Teresa pleurait trop, Anna et Jonathan criait trop. Et Peter… Et bien il ne faisait rien pour arranger les choses. Puis il y avait les médicaments. Plus il les prenait et plus Anthony avait des visites longues de ses camarades jusqu’à même devenir permanentes. Steve lui avait pourtant promit qui l’aiderait. Maintenant, il en était sûr, il ne pouvait pas faire confiance au médecin. « Calme toi, Teresa, maman n’est pas loin. Anthony, aides moi avec elle ! » Disait Anna. Anthony se leva pour aller s’exécuter mais Jonathan se planta au milieu de son chemin avec un énorme sourire narquois. « Que veux-tu qu’il fasse pour toi ce bon à rien ? Il serait capable de la tuer. » Et Anthony retourna s’assoir à sa place, ne voulait pas se disputer, et les crient recommencèrent et à nouveau il n’entendant plus rien d’autres que les crient, jusqu’à ne plus réussir à suivre le fil de ses pensées. Peter ne bougea pas d’un pousse et ne dit rien peu importe ce qui arrivait. Il se contentait de regarder par le petit trou dans le mur sur lequel on avait fixé une vitrine qui ne s’ouvre pas, et des barrots. Pas loin avant qu’Anthony ne quitte sa chambre blanche, il fit sa toute première réelle crise. Les remarques de Jonathan, les cries de Teresa, les accusations d’Anna… Il n’en pouvait tout simplement plus. Il se boucha les oreilles pour ne plus les entendre, mais leurs voix continuaient de l’atteindre, il leur cria de se taire, mais aucuns de ne le fient. Il en finit même par essayer de les forcer à se taire par la force, et là, Peter réagit. Pour la première fois, il se mut. L’instinct d’Anthony lui dit de fuir en le voyant approcher, pourtant, il ne le pouvait pas. Il était enfermé. Alors il tambourina à la porte, en hurlant pour qu’on le laisse sortir. Il avait peur. Non, c’est encore euphémisme. Il était totalement terrorisé. Peter prit son temps pour arriver juste derrière Anthony, comme s’il savourait cet instant. Soudainement, Anthony sentit qu’on l’attrapa par les cheveux et une forte douleur se fit dans tout son corps. Il eut l’impression qu’on venait de le brûler vif. Il cria. Il s’époumona. Mais personne ne vint. Une heure, peut-être, s’écoula avant que Peter ne le lâche enfin. Anthony se recroquevilla sur lui même et pleura. Il pleura sans s’arrêter jusqu’à ce que Steve ouvre la porte. Pathétique, oui, il l’était. Au bout du rouleau, oui, il l’était. Steve n’eut pas le temps de dire un mot qu’Anthony se leva brusquement. Les larmes avaient cessé de couler. Il était incroyablement calme et froid. Peut-être trop même. « Est-ce que vous avez la moindre idée de ce que c’est ? » Il avait prononcé chaque mot comme un coup de poignard en gardant un calme imperturbable. Steve ne répondit pas. Il semblait effrayé par l’enfant de neuf ans qui se tenait devant lui. Et peut-être avait-il raison d’avoir aussi peur. Près d’Anthony, Jonathan commença à railler et se disputa à nouveau avec Anna. Sans se retourner vers eux, Anthony, tout en gardant la même intonation, leur ordonna « Fermez là. Taisez-vous. » Il lança un regard sombre à Steve. « Faites les taire maintenant. » Steve s’apprêta à dire quelque chose, qu’il ne pouvait pas sans doute, mais Anthony était ferme. Le visage bien trop cruel pour un enfant de neuf ans, tout dans son regard laissait entendre que Steve n’avait pas intérêt à lui dire qu’il ne pouvait rien faire. « Anthony, il faut laisser du temps au… » Il n’eut pas le temps de finir sa phrase, Anthony l’interrompit en plein milieu. « Vous mentez ! Votre traitement ne sert à rien ! Je veux qu’ils disparaissent pour toujours, je ne veux plus les voir ! » Sa voix était de plus en plus agressive sans qu’il n’ait jamais besoin d’hausser le ton. Son regard était si froid et si calme qu’il en était encore plus effrayant. Le jeune garçon n’avait plus rien d’un enfant inoffensif à cet instant, il était devenu menaçant, presque dangereux. Anthony quitta des yeux Steve juste assez longtemps pour voir Peter approcher. A chaque pas de Peter, Anthony recula d’un autre. Il finit contre la porte de sa chambre, effrayé, il ne pouvait plus fuir. « Ce n’est pas bien de vouloir se débarrasser des autres, Anthony. » Et la douleur le mordit de nouveau. Il cria, ressentant son corps entier brûlé. Et la douleur fut trop forte, il perdit connaissance avant même que Steve ne puis lui répondre quoique ce soit. Peut-être, d’ailleurs, était-ce pour le mieux car, si Peter n’était pas intervenu, bien qu’il n’eut que neuf ans, Anthony aurait pu tuer Steve. Plus le temps passait, et plus le syndrome se logeait dans l’esprit du jeune homme.
Anthony se réveilla brusquement. Il tourna son regard dans chaque coin de la pièce où il se trouvait. Ce n’était plus sa chambre. On l’avait de nouveau enfermer ailleurs. Jugeant que cette fois, c’était la fois de trop, il essaya de se lever pour aller demander à parler avec un médecin, mais il ne put : des sangles retenaient ses mains et ses bras. Il était obligé de rester allongé à regarder le plafond. Ce qui le dérangeait le plus, c’était le silence. Il avait prit l’habitude très inconfortable de toujours être hanté par le fruit de son imagination. Une heure se passa, puis deux, et trois. Rien ne changea jusqu’à ce qu’il sente le liquide froid voir même glacial venir geler son bras gauche avant de s’en prendre au reste de son corps. Petit à petit, il ne sentit presque plus rien et fut plongé dans un état comateux. Il tourna la tête vers son bras et remarqua enfin la fine aiguille qu’y était piquée. Un tuyau passait de son bras à une poche remplit d’un liquide transparent. Dessus, un nom était écrit, mais il n’eut pas le temps de le lire, les effets étaient déjà trop fort sur lui, et il ne voyait plus que des images floues. Et ses yeux se fermèrent à nouveau sur le néant. Dans son sommeil, il voyait des images de choses irréalistes s’interposer. Des poissons avec des jambes, des dragons, des femmes avec des trompes d’éléphants… Un véritable cirque, en soit. Et parmi toute cette cacophonie d’images improbables, une voix. Une voix qui lui criait de se réveiller, de se lever, et de partir. Cette petite voix qu’il n’avait plus entendu depuis très longtemps. La voix de la raison, dira-t-on. Il resta inconscient plusieurs heures avant de se réveiller à nouveau dans la même pièce. La première fois qu’il s’était réveillé, trois heures étaient passées avant qu’on essaye de le droguer à nouveau or, il n’avait aucune idée du temps qui lui restait avant qu’on ne recommence et même s’il savait, ça n’aurait pas été de la plus grande utilité puisqu’à neuf ans, et bien on n’est pas stratège né, et on ne fait pas des plans qui se décide à la seconde près. A neuf ans, on sait à peine faire des multiplications et des divisions sans les détails au maximum, alors en faire de tête… Impossible pour lui. Désorienté et perdu, Anthony essaya de se raccrocher à cette petite voix qui lui dictait ce qui était bien et juste. Il commença par délicatement faire bouger son bras gauche jusqu’à réussir à se débarrasser de la perfusion. Mais ce n’était pas beaucoup mieux, parce que maintenant, il saignait et commençait à ressentir la douleur de la piqure. Après quelques instants, ses idées commencèrent à redevenir plus claire et Jonathan réapparu à côté de lui. Anthony soupira, ce n’était pas le moment pour les railleries de ce pauvre type. « Anthony, il faut que tu te dépêches, tu es très mal là. Je sais que tu m’aimes pas, et que je passe beaucoup trop de temps à me moquer de toi, mais là faut que tu me crois, t’es très mal. » Anthony fronça les sourcils. Il ne comprenait pas se revirement de situation si soudain. Mais la douleur le rattrapa très vite, et l’image de Jonathan se troubla quelque peu un instant. Il ferma les yeux en priant pour enfin échapper à cet enfers, il ne comprenait pas où il était et pourquoi. « Ecoutes, Anthony, je suis là parce que tu as besoin de moi, il faut que tu reviennes à toi. Concentres toi un peu, tu peux t’en sortir ! Mais le temps presse ! Ils vont revenir. Dépêches toi ! » En réalité, à cet instant présent, Jonathan était le subconscient, la raison, et l’inconscient d’Anthony. Il lui disait ce qu’il savait déjà mais que son état lui empêchait très clairement de penser. Anthony secoua la tête. Il détestait Jonathan et la dernière chose qu’il voulait, c’est se montrer faible devant lui. Alors, le jeune garçon fit la seule chose qu’il pouvait faire pour se sortir de là, il tenta de réfléchir, ce qui, à cause de la douleur, n’était réellement pas facile. Et un éclaire le frappa. Il aperçu le tuyau avec l’aiguille qui était resté sur le lit, prêt de sa main. Une idée folle lui vint à l’esprit, mais c’était encore la meilleure qu’il avait eu depuis son réveille. Il attrapa - non sans peine - l’aiguille et, après s’être piqué trois ou quatre fois, il s’en servit pour faire levier à la petite barre qui fermait son attache. Il s’y prit environs trois fois avant de réussir, se piquant à nouveau un nombre incroyable de fois. Sa main gauche délivrée, il essaya de s’en servir, malgré la douleur et le sang séché qui commençait à lui faire mal quand il se craquelait, pour défaire sa seconde main. Bientôt, il s’attaqua à ce qui maintenait ses pieds contre le lit. Et tout aussitôt, il fut détaché et approximativement debout. « Je savais que tu réussirais ! Maintenant, faut qu’on se dépêche de sortir, okay ? » Anthony lança un regard noir à Jonathan. Il se serait bien passé de ses commentaires dans pareil moment. « J’tiens même pas debout… » Jonathan soupira. « Si tu crois qu’ils auront pitié… Ils te prennent pour un grand fou furieux capable de tuer, si tu ne sors pas, ils vont revenir t’attacher à ton lit jusqu’à ce que tu meurs à cause des médicaments étranges qu’ils te donnent. Remues toi un peu ! » Anthony essaya de faire un pas mais s’effondrât aussitôt. Il n’avait aucune idée du temps qu’il avait passé sous les effets du produit intraveineuse, mais il avait l’impression que chaque partie de son corps cédait à une pression invisible qui l’encrait trop fort dans le sol pour qui puisse se mouvoir à nouveau. « Anthony ! » La voix de Jonathan vint aux oreilles d’Anthony comme une claque sur son visage. Le temps pressait. Il entendait déjà des bruits de pas au loin dans le couloir, et s’il ne faisait rien, on le rattacherait à un lit d’hôpital jusqu’à son dernier jour. Il se releva et regard tout autour de lui : aucune porte, aucune fenêtre en dehors de celle par laquelle les médecins entrait probablement. Et puis comme un éclair qui le frappa, il aperçut, juste au dessus de la tête de Jonathan, une petite trappe menant dans les conduits d’aérations. L’idée était folle, insensée et peu probable, mais elle était encore la meilleure qui lui vint. Alors, avec le peu de force qu’il lui resta, il avança jusqu’à l’armoire remplit de flacons de multiples couleurs. La trape était juste au dessus, mais il ne pouvait pas l’atteindre ni escalader l’armoire. Il se retourna et vit Jonathan assit sur le lit. Il comprit aussi tôt. Anthony attrapa le lit, et après s’être débattu un temps incroyable, il était sur l’armoire, et il ne lui restait plus qu’à ouvrir la trape. En bas, la porte semblait déjà menacer de s’ouvrir tant les bruits de pas étaient maintenant proche. « ANTHONY C’EST MAINTENANT OU JAMAIS ! » Priant pour réussir, il attrapa des deux mains la trape, l’ouvrit, et s’y engouffra. Anthony avait plus de faciliter à ramper qu’à marcher car l’exercice, en lui-même, était plus facile quand on ne tenait à peine sur ses jambes. A chaque fois qu’il avait un doute sur la possibilité de réussite de son plan qui s’annonçait très mal, Jonathan revenait le motiver à bloque. Finalement, il ne le quitta plus. « Pourquoi tu viens m’aider, d’un coup ? Je croyais que tu m’aimais pas. » Faire la conversation n’était peut-être pas la meilleure des idées, mais il en avait absolument besoin. Il avait l’impression de perdre l’esprit à se faufiler comme un zombie dans chacun des couloirs. Assez ironique non ? Perdre l’esprit dans un asile psychiatrique, il y a de quoi trouver le monde à l’envers. « Parce que tu as besoin de moi. Je suis toujours là quand tu as besoin qu’on te bouscule un peu. C’est mon rôle. » Anthony ne comprit pas ce qu’il voulait dire mais ne chercha pas vraiment à savoir. La douleur commençait à se faire trop importante pour qu’il continue à l’ignorer, et il avait juste envie de sortir au plus vite. « Est-ce qu’on a une chance là dehors ? » Jonathan garde le silence un moment qui paru être infini à Anthony. Ou peut-être que la douleur était juste assez forte pour le plonger dans cet état un peu étrange qui fait croire qu’une demi-seconde est en réalité une heure. Peu importe, dans le fond, car les paroles de Jonathan, par la suite, sauvèrent peut-être Anthony de la mort plus d’une fois. « J’en ai aucune idée, mais si tu n’essayes pas, tu ne peux pas savoir, non ? Et puis, qu’est-ce qu’il peut t’arriver, au pire ? Il faut mériter de vivre des expériences dans la vie, pour ta valeur, tu en es capable, et je te promets qu’il y aura toujours une chance pour toi dehors. »
~ I'm walking down the line that divides me somewhere in my mind
La nuit avait été très longue et fatigante. Il rampait jusqu’à ne plus sentir ses mains, et que chaque mouvement le fasse souffrir. Mais il se tut et continua. Jonathan ne le quitta pas. Il l’encouragea à chaque fois qu’il en avait besoin. Et Anthony continua. Il continua encore et encore et encore et… Enfin bref, jusqu’au petit matin. Et se fut quand il voulut le plus abandonner qu’il trouva la sortie. La trappe fut difficile à pousser avec ses membres endolories et amaigris mais une fois qu’il l’ôta, il fut enfin libre. Et ce sentiment de liberté soudaine était si immense, que tout le reste n’avait plus grande importance. Néanmoins, il attendit que la nuit soit de nouveau tomber pour sortir de sa cachette par peur, sans doute, qu’un des médecins ou autre membre du personnel ne vienne le récupérer et le rattacher à son lit. Anthony en profita pour dormir un peu, car la fatigue le rattrapait peut-être plus que ce qu’il ne pensait. Et quand enfin se fut le moment de partir, il n’hésita pas une seule seconde. Il sauta et courra sans se retourner sur plusieurs mètres. Le village le plus proche devaient être à une bonne cinquantaine de mètres. Et même si ce n’était pas réellement son objectif, il l’atteignit, exténué, le lendemain dans le courant de la journée. Ce village était très petit, il n’était composé que d’une ou deux rues, pas plus. Quelques commerces, mais surtout grand nombre d’habitations se trouvaient de par et d’autre de ces deux rues en créant avec la poussière et la terre d’autres ruelles, moins sûrs, plus étroites. Anthony trouva très rapidement une petite bâtisse abandonné. Par chance, ou peut-être par malheur, elle se trouvait non loin de la sortie du village, et était isolée. Il pouvait ainsi y loger quelques heures le temps de se reposer. S’il n’avait rien à manger, au moins, il avait un peu d’eau grâce à la fontaine dans l’arrière cours qui était encore alimentée en eau par miracle. Il souffla. Enfin, il était presque sûr d’être en sécurité au moins pour une nuit. Il ne tarda pas à s’endormir. Mais son sommeil ne fut que de très courte durée car vers les alentours de deux heures du matin, la faim se fit trop grande, il s’en réveilla. Il avança dans les rues de la ville en vacillant. Tout était fermé et il ne put trouver de quoi se nourrir nul part. Le temps passa et petit à petit le soleil se leva sur le petit village. Anthony alla s’assoir sur un trottoir et regarda le marché se dresser. Dans son esprit, il entendait déjà les railleries de Jonathan lui disant qu’il n’était pas assez courageux pour voler de quoi rester en vie. Et puis aussitôt la voix d’Anna faisait son apparition pour aller à l’inverse et refaire une leçon de moral complète à Anthony. Ce dernier, d’ailleurs, les chercha du regard mais, sans doute était-il trop fatigué, ou entourer de monde, il ne les vit pas. Dans son esprit, la bataille entre Anna et Jonathan faisait rage. Et puis plus rien, silence. C’est à ce moment que la petite voix se fit entendre. Il ne l’a connaissait pas. D’ailleurs, elle ne semblait pas lui être intérieure, il fronça les sourcils. « Tu m’entends ? » Cette fois, il en était sûr, il y avait bien quelqu’un. Il tourna la tête et découvrit une jeune fille avec de très longs cheveux bruns, de grand yeux bleus et un sourire angélique. Elle ressemblait étrangement à l’une des petites poupées de porcelaine que les Davidson avaient en collection. Anthony hocha doucement la tête. « Comment tu t’appelles ? » un sourire un peu plus large se posa sur les lèvres de la petite fille. Anthony la détailla du regard dans le but de s’avoir s’il devait en faire son amie ou son ennemie, et surtout, de savoir si elle était réelle aux yeux de tous. « Mon nom ? Je m’appelle Lorenzo. Et toi ? » Il n’avait pas réellement réfléchit, quand il donna son nom. Pour une raison qu’il ignorait totalement, il n’avait plus envie d’être Anthony. Anthony avait un passé et un secret cent fois trop lourds à porter. Il avait décidé d’être une nouvelle personne. Et il avait surtout très peur qu’on le retrouve et qu’on le force à revenir à l’hôpital. Pour rien au monde il aurait voulu remettre un seul pied là bas. D’ailleurs, il se sentait beaucoup mieux depuis qu’il n’y était plus. Bon, la faim était entrain de le tuer à petit feu, mais au moins, il ne voyait plus constamment quatre personnes qui n’existent que dans sa réalité. « Moi, c’est Danae. J’ai neuf ans. Dis, tu viens d’où ? Pourquoi tes vêtements sont tous sales et déchirés ? Ils sont où tes parents ? » Anthony, ou plutôt Lorenzo n’avait pas eu le temps d’assimiler toutes les questions qui l’assaillaient. Il passa machinalement la main sur ses vêtements pour essayer d’en faire disparaitre la poussière et la saleté. « Je viens… Je viens de Londres. Mais mon papa est mort. Ca fait très longtemps qu’il est mort. Je suis tous seul. Et je sais pas où je suis et ce que je fais ici, j’aimerai rentrer à Londres, mais je ne sais pas comment faire. C’est un jolie nom Danae. C’est la maman d’un héros. Je l’ai lu dans un livre. Tu le savais ? » La jeune fille ne semblait pas comprendre tout ce que Lorenzo disait, mais elle hocha doucement la tête en l’écoutant parler. Peut-être qu’elle le trouvait assez passionnant pour faire semblant de comprendre ce qu’il vivait et d’être pareille que lui. « Londres, c’est très loin. Mais si tu veux, je peux t’aider à retourner là bas. Il faut d’abord rentrer à la maison. Tu viens avec moi ? » Depuis qu’il était tout petit, Lorenzo avait apprit et répété qu’il ne fallait jamais faire confiance à un inconnu mais avec ce qui s’était passé, il avait apprit qu’on ne peut faire confiance à absolument personne. Toutes les personnes qui se disaient être gentil et de son côté, on finit par le trahir. Et c’est donc tout naturellement qu’après avoir longtemps hésité, il accepta de la suivre. La maison de Danae était en bordure du village. Elle était incroyablement grande et belle pour le reste des habitations. Lorenzo n’avait rarement vu de maison aussi grande dans sa vie, il fut d’ailleurs surprit de ne pas l’avoir remarqué plutôt. Danae était très gentille avec lui, et très vite, il s’entendit bien avec elle. Ils passèrent la nuit entière à discuter, et au moment des adieux, Danae ne voulait plus le quitter, alors ils décidèrent de partir ensemble jusqu’à Londres, ce qui s’annonçait être un très très long voyage.
« Danae ? » La nuit était tombé depuis peu. Lorenzo n’avait pas dormi depuis presque deux jours. Il aurait voulu se reposer, mais il n’en avait pas le temps. Cela faisait déjà un an et six mois qu’il était en promenade permanente avec Danae. Depuis qu’il était avec elle, il n’entendait presque plus les voix de Jonathan et Anna. Il aimait beaucoup sa compagnie et profitait de chaque instant qu’ils pouvaient passer ensemble sans se faire attaquer par une bête quelconque. Ca devenait de plus en plus fréquent. Et puis, il y eut ce soir là. Cette créature n’était pas comme les autres. Plus puissante, plus forte, plus rapide… En quelques mots, juste beaucoup plus impressionnante que toutes celles qu’il avait vu jusqu’à maintenant. Et elle n’était pas seule. Avec elle, il y avait une bande de cyclopes. Ils les pourchassaient depuis déjà deux jours. « Danae ? Tu m’entends ? » Lorenzo ne connaissait pas énormément de choses sur les cyclopes et leurs pouvoirs ou leurs pièges, il ne se méfiait donc pas de l’échos que la voix du cyclope pouvait prendre. Il chercha à tâtons dans l’espoir de trouver le contacte avec la main de Danae qu’il connaissait maintenant par coeur depuis le temps qu’il avait passé avec elle. Il espérait sentir son parfum pour pouvoir se guider et la retrouver. Depuis qu’il avait prit le départ, beaucoup de choses s’étaient passés. Il avait eu le temps d’apprendre à se battre et eut même l’honneur de se voir offrir une épée parfaitement taillé et équilibré pour lui de la part de sa mère. Il tenait fermement le manche de son épée quand il l’entendit. « Anthony ! Au secours ! Je suis là ! » Il aurait pu foncé tête baisser comme il le faisait toujours, mais ce ne fut pas le cas. La raison de pourquoi cette créature hideuse connaissait son nom lui était totalement inconnu mais il était hors de question qu’il tombe dans un piège aussi stupide. Danae ne savait pas qu’il portait Anthony comme premier prénom. Il fit alors la chose la plus insensée qu’il n’ait jamais fait. « Je ne te vois pas, et j’ai du mal à entendre d’où tu viens, est-ce que tu peux m’aider à te retrouver ? » Mais finalement, ce n’était pas si insensé. Il se servit de la voix du cyclope et de ses indications pour le fuir. Il continua d’essayer de retrouver Danae, ne la trouvant nul part, jusqu’à arriver dans une clairière. Là, un rayon de lune très faible éclairait ce qu’il entourait, et enfin il eut l’impression de revoir. Les cyclopes ne mirent pas énormément de temps à arriver eux aussi. Il ne voyait pas très clairement leurs contours, mais arriver à deviner là où ils se trouvaient. Malheureusement, il comprit aussi qu’il n’avait aucune chance. Même s’il n’y avait eu qu’un seul de ses monstres, il n’aurait pas pu s’en sortir vivant. Ils étaient bien trop grand et trop puissant pour lui. Sans parler de la bête qui se cachait parmi eux. Si jamais il essayait d’attaquer, il se ferait tuer. Si jamais il essayait de fuir, il se ferait tuer. Il était bloqué. La panique le gagna. Il resta figé, un peu à l’écart caché par un arbre, son épée à la main. Et soudainement, il entendit la voix mélodieuse de Jonathan. « C’est clair, t’es mort. Mais si tu fais rien, elle aussi elle va mourrir. T’es tellement peureux que tu vas sûrement choisir l’option qui te permettra peut-être de survivre même si ça implique que tu l’as laisse tomber. Tu es pathétique, Anthony. Non, pardon, Lorenzo. C’est comme ça que tu veux qu’on t’appelle, non ? C’est de ta faute si elle est danger, à toi de voir si tu veux mourrir en héros ou en lâche. » Comme à chaque fois, la voix de Jonathan et ses paroles sanglantes vinrent comme une claque sur sa joue. Il se mut enfin. Certes, il n’avait aucune chance. Certes, il allait mourir. Mais il ne pouvait pas abandonner Danae. Alors il courût. Son épée bien en main, il fonça vers le cyclope qui retenait Danae entre ses mains, et sans plus réfléchir que ça, trancha sa main. Le cyclope hurla de douleur et relâcha la fille d’Antéros. Le point fort de tout ça : Il avait récupéré Danae. Le point faible : Les monstres connaissent maintenant sa position exacte et il était très loin de faire le poids face à eux. La détresse s’empara de lui. Il n’avait qu’une poignée de seconde pour décider de ce qu’il allait faire. Son avantage sur les cyclopes allaient très vite disparaitre s’il n’en profitait pas. Alors il fit la chose la plus stupide et la plus inné qui lui vint à l’esprit. Il toucha simplement le cyclope le plus près de lui avec la paume de sa main. En quelques secondes, le cyclope retrouva un aspect de bébé. Et tous les autre s’éloignèrent. Incrédule, Lorenzo mit une poignée de seconde à réaliser avant de comprendre que cette surprise avait créé la diversion parfaite pou qu’il puisse fuir. Il prit donc les jambes à son coup. Ses chances de succès étaient très mince, mais pour une raison qu’il ignorait totalement, il voulait y croire. Peut-être que cette raison était Jonathan qui le harcelait de commentaires et de critiques. Quoiqu’il en soit, il fut très vite hors de porter des cyclopes. Ceux-ci avaient beau être géants, ils n’étaient ni très futés ni très rapides. Lorenzo se perdit même à croire qu’il avait finit par leur échapper pour de bon quand la bête fit son apparition devant lui. Elle ne ressemblait à rien de ce qu’il avait pu connaître au paravant. Elle avait un aspect de lion, avec une tête de bouc - ou était-ce de chèvre ? - et une queue de serpent. Une chimère, mais il ne l’apprendra que plus tard. Danae était encore inconsciente, et donc une une proie facile. Lorenzo l’assit donc sous un arbre avant de détourner l’attention de la créature vers lui. Il l’incitait à l’attaquer, elle ne se fit pas prier. Coup de griffe, morsure, coup de croc, coup de griffe. On peut dire que Lorenzo n’était pas du tout prêt à affronter pareil créature. Mais l’idée que Danae puisse être blessé le poussait à aller toujours plus loin et se défendre. Ainsi, après nombreuses blessures, il finit par la tuer. Un exploit ? Sans doute. Il aurait sûrement été fier de pouvoir s’en venter aux près de tous, si seulement il n’avait pas perdu connaissance à cause de ses blessures. Quand Danae ouvra de nouveau les yeux, Lorenzo était blessé, avait perdu une quantité impressionnante de sang, et semblait ne plus vouloir ouvrir les yeux. En d’autre terme, la situation était désespérée.
Dernière édition par A. Lorenzo Savy le Dim 22 Fév - 8:28, édité 48 fois
A. Lorenzo Savy
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 11:13
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Et c’est là qu’ils firent la connaissance d’une autre créature pour le moins étrange mais à qui ils redevraient bientôt la vie. Danae était désemparée et ne cessait de pleurer. Elle était sûre que Lorenzo allait mourir et que ça serait uniquement de sa faute. Lorenzo, lui, était toujours inconscient quand les faits suivant se produisirent. Une créature mi-homme mi-bouc ( ou était-ce chèvre ? ) vint à la rencontre de Danae. L’état dans lequel était Lorenzo et la stupeur de la jeune fille lui indiquèrent très vite qu’il était bel et bien en présence de demi-dieux. Aussi, sans vraiment trop s’attarder sur la question et y réfléchir, il donna un peu de nectar et d’ambroisie à Lorenzo avant de s’occuper de Danae. Le lendemain matin, quand le jour se leva, ils prirent la route, Lorenzo toujours inconscient. La créature, un faune - ou un satyre, selon que vous préfériez les noms romains ou grecs -, porta Lorenzo jusqu’à ce que celui-ci ouvrit de nouveau les yeux. A son réveil, Lorenzo eut pour premier réflexe de se méfier de l’individu devant lui. Chose normal quand sait qu’il avait faillit mourrir quelques heures au paravent à cause d’une autre créature à moitié bouc. Danae lui expliqua alors que le faune était de leurs côtés et qu’il les avait aidé. Le faune leur parla alors d’une colonie. Un endroit pour les sangs-mêlés. Quelques part où ils seraient en sécurités. Il leur parla ensuite des dieux. Mais quelque chose dérangeait Lorenzo. A chaque fois que le faune prononçait un nom, le jeune garçon tiquait. Il reconnaissait vaguement de quel dieu il parlait, mais le nom lui semblait étrange. Plusieurs fois, il reprenait le faune. Ainsi, à l’évocation de Zeus, il le corrigea par Jupiter. Quand il entendit Héra, il le reprit en disant Junon, et ainsi de suite, changeant à peu près chaque nom de la mythologie grecque pour aller chercher un équivalent romain. A la fin de son long discours, le faune grimaça. « En réalité… Je ne pourrai emmener que l’un de vous deux à la colonie. Danae, tu es bien une demi-déesse grecque, mais toi, Lorenzo… Tu dois trouver ton chemin tout seul. Je ne peux rien pour toi, je suis désolé. » Scandaliser, Danae se révolta contre le faune, mais Lorenzo savait, au fond de lui, qu’il avait raison. Il avait aimé passer du temps avec Danae, mais il savait depuis le départ que ce moment viendrait. Il expliqua alors à Danae qu’il fallait qu’elle parte avec le faune et qu’elle lui fasse confiance, mais elle refusait de comprendre. Aussi, il dut faire une partie du chemin avec eux avant que la jeune fille ne se résigne à le laisser partir. Cela faisait maintenant presque deux ans que les deux jeunes demi-dieux étaient sur la route. Lorenzo eut beaucoup de mal à dire au revoir à Danae, et cette dernière bien plus encore. Il avait onze ans. Et il était maintenant à la recherche de quelque chose qu’il savait, instinctivement qu’il devait trouver sans même savoir par où commencer. Danae lui manqua énormément les premiers jours. Et les suivant aussi. Mais il finit par s’habituer à sa solitude. Il n’aimait pas réellement avoir à recommencer à ne pouvoir converser qu’avec Anna et Jonathan, mais il se réjouissait que l’absence de Danae ne le perturbe pas au point de revoir Peter et Teresa. On dit que la maison du loup n’est pas très loin de Cardiff. Lorenzo n’en a aucune idée. En réalité, il n’est passé par aucune grande ville pour y accéder. Et c’est totalement par hasard qu’il trouva. Il marcha pendant un mois avant d’y arriver. Il avait essayé de comprendre ce qui le poussait à faire les choix qu’il faisait mais très vite, il oubliait de réfléchir ce genre de problème car son instinct lui dictait la conduite à suivre. Et puis, quand il ne s’y attendait vraiment plus, son pieds se prit dans une racine qui le fit dévalé un faussé et il arriva devant la maison en ruine où demeurait Lupa. Le lierre grimpait au mur, et les plantes semblaient beaucoup plus sauvage à cet endroit qu’à n’importe quel autre endroit autour. Il pourrait bien sûr décrire avec précision ce qu’il a vécu là bas, mais ça n’aurait aucun intérêt. En réalité, les épreuves à passer ne sont pas les mêmes pour chacun. Le but est seulement de pousser chacun à aller au delà de ses limites et de faire de ses plus grandes faiblesses une force. Lorenzo ne resta que très peu de temps là bas, quand on connait la moyenne pour les romains. Il eut le droit aux mêmes indications que Lupa faisait à chaque nouvel arrivant, et du trouver le camps Jupiter après six moins avec la déesse louve. Il n’était pas sûr de bien aimer le principe de la légion et tout ça, il aurait à être entouré de beaucoup de monde, et ça l’effrayait énormément. Il avait peur que le stresse lui fasse de nouveau perdre le contrôle sûr lui-même. Ainsi, tout le trajet jusqu’au camp, ce qui lui prit à nouveau un mois, il s’entraina à faire taire et disparaitre Anna et Jonathan au plus profond de lui. Ce n’était pas du tout facile à faire mais il se força. Il se força si bien qu’il finit presque par réussir. Il ne pouvait pas contrôler son esprit, certes. Ca aurait été bien trop facile qu’il puisse avoir le contrôle sur eux. Mais il pouvait contrôler sa colère, sa peur, son stresse et tout ses sentiments qui lui font trop souvent perdre le contrôle. Ainsi, il n’eut presqu’aucun problème quand il trouva enfin la petite embouchure et le fleuve qui menait au camp. L’entrée du camp était gardé par deux légionnaires armés et à l’affut. Néanmoins, quand ils virent Lorenzo arriver, ils ne lui posèrent pas énormément de questions et le laissèrent entrer assez facilement. L’un des deux l’accompagna jusqu’à la chambre des prêteurs. En réalité, c’était plus un bureau qu’une chambre. Mais qu’importe, c’est ainsi qu’on lui présenta. A l’intérieure, il y avait un garçon et une fille à peine plus âgés que lui en pleine discussion. Il se sentit très vite pas du tout à sa place. Finalement, le jeune garçon, un bond avec des yeux bleus et une fine cicatrice sur les lèvres, sortit et le laissa seul avec la jeune fille, une brune aux yeux marrons dont l’aura elle-seule suffisait à prévenir de toutes envies de rébellions ou de désobéissance. Elle se présenta à lui comme étant un des deux prêteurs de la douzième légion. Il apprit ensuite qu’elle s’appelle Reyna. Ils eurent une assez longue discussion ensemble. Il n’eut aucun tabou. Malheureusement, elle tiqua à l’évocation de Danae. Quelque chose semblait la déranger. Peut-être était-ce l’idée qu’elle eut rejoint un autre camp ? Quoiqu’il en soit, elle lui demanda de ne pas parler d’elle aux autres légionnaires et surtout pas à Octavian, l’Augure. Et il s’exécuta. Par la suite, elle lui fit un bref rappel des règles de la légion et de son fonctionnement, avant de l’envoyer chez le dit-Augure. Lorenzo ne comprenait pas vraiment tout ce qu’on lui avait dit, mais ça lui paraissait naturellement logique. L’Augure. Lui, il ne l’oubliera jamais. Il n’était pas bien plus âgé que lui, blond, les cheveux gras, les yeux bleus… Bref, l’Augure quoi. Quand il vit la fumée et qu’on lui parla de sacrifice aux dieux, Lorenzo s’imaginait déjà trouver un garçon entrain d’égorger une bête quelconque ou pire, et finalement… Ce fut des peluches. D’adorables peluches. L’Augure se présenta à lui comme étant Octavian. Il ajouta qu’il connaissait déjà le prénom de Lorenzo et son secret. A ce jour, Lorenzo ignore toujours quel secret Octavian évoquait. Après une brève discussion, il fut admit dans la quatrième cohorte entant que probatio.
Se baisser, ramper, rouler, se lever, courir, sauter, frapper à gauche, frapper à droite, trois pas en arrière et recommencer. Il répétait sans cesse ces mouvements. Lorenzo ne devait pas faire de son mieux, ou faire le meilleur qu’il pouvait, il devait être le meilleur. Etre le fils de Juventas n’était pas spécialement facile pour ça. Face à lui, il y avait le jeune blond qui était dans le bureau de Reyna le jour de son arrivé au camp. Avec le temps, il avait apprit trois choses sur lui : premièrement, il s’appelait Jason et était le fils de Jupiter, deuxièmement, il était préteur de la douzième légion, et troisièmement, il ne pouvait pas le supporter. Jason ne lui adressait pas la parole, et ne le regardait même pas, mais Lorenzo ne pouvait réellement pas le sentir. Quelque chose chez lui réveillait en Lorenzo le mauvais souvenir qu’il avait gardé des jours qu’il avait passé au côté de Peter. Il trouvait le même calme prétentieux et la même colère effrayante chez les deux et il avait donc décidé que Jason ne serait jamais l’un de ses amis. Malheureusement, il était obligé d’obéir à ses ordres à même titre qu’il devait obéir à ceux de Reyna. Il n’était pas sûr de beaucoup apprécier Reyna non plus. Depuis son arrivé au camp, Danae lui manquait terriblement. Il aurait aimé pouvoir retourner la voir, ou l’appeler, ou même lui envoyer une vulgaire petite lettre, mais Reyna avait été catégorique : personne ne devait apprendre qu’il existait un autre camp pour demi-dieu. Encore moins que ce camp était un camp réservé au grec. Cela aurait été catastrophique. Alors, il se taisait et n’en parlait pas. Mais peut-être avait-il seulement un problème avec l’autorité car il n’appréciait pas plus que Jason le centurion qui était en charge de sa cohorte. Non, en réalité, il le supportait encore moins que Jason. Il le trouvait sans intérêt et trop rigide. Il ne prêtait jamais attention aux légionnaires qu’il avait à ses ordres et Lorenzo trouvait ça totalement scandaleux. Bien que le camp soit ce qu’il est et que la légion exige le meilleur de chacun, Lorenzo était conscient qu’on ne pouvait pas toujours être au mieux et que parfois, on a besoin de souffler. Pas son centurion. Pour son centurion, il fallait seulement prouver que la quatrième cohorte valait la première. Lorenzo trouvait sa ridicule. Bien souvent, il ne se gênait pas pour lui dire. Ca lui causa d’ailleurs plusieurs soucis. Il était souvent celui à qui on confiait les pire tâches parce qu’il refusait d’obéir ou qu’il se montrait trop compatissant avec les autres légionnaires. Mais il ne s’en plaignait pas. Cela lui laissait des occupations. Et plus il était occupé, et moins il repensait à tous le monde qui vivait dans son esprit. Par moment, Jonathan refaisait une ou deux apparitions. Il détestait avoir à le revoir mais il n’avait pas forcément le choix. A d’autre moment, c’était Anna. Il préférait la voir à Jonathan, mais s’il avait à choisir, il aurait aimé ne revoir ni l’un ni l’autre. Il vivait son train de vie quotidien, en soit. Puis les choses qui se préparaient déjà à son arrivée au camp s’accélèrent. Une guerre éclata en seulement quelques jours, et Lorenzo eut à prouver sa véritable valeur. En réalité, cela faisait déjà quatre ans que cette guerre menaçait d’éclater et que les demi-dieux le savaient. Des signes avant coureur avaient alarmés les légionnaires. D’abord, il y avait eu l’hydre, puis la chimère, et enfin le sphinx. Lorenzo n’oubliera jamais ce dernier. Il avait quelque chose de plus que les autres, une lueur d’intelligence dans le regard, et cela le marqua. A l’époque, il avait presque treize ans quand on lui a dit qu’il devait aller se battre contre une armée entière de titan. Il aurait du paniquer, mais étrangement, il était assez calme. Se battre contre le reste de l’armée d’Atlas ne fut pas aussi facile qu’on aurait pu le croire, et le mont Othrys mit un temps fou à tomber. Lorenzo en avait l’impression que le temps ne cessait de se figer et de s’accélérer à une cadence folle. Les monstres semblaient arriver par vague de centaine voir de millier, et les quelques titans ne fatiguaient pas. S’il n’était que probatio à l’époque, Lorenzo devint vite un légionnaire en bonne et due forme, car pendant la guerre, il fut l’un des combattants à se battre avec le plus d’ardeur pour prouver qu’il était le meilleur, comme on lui demandait sans cesse. Et puis la paix revint. Et les morts commencèrent à être annoncé. Peut-être était-il trop jeune pour toutes ces épreuves car il n’en tira qu’un traumatisme qui le marquera toute sa vie. Il avait apprit, quand il était plus jeune, que l’homme était foncièrement mauvais. Il avait apprit qu’il était prêt à tout les vises, qu’il pouvait être sans pitié, mais il croyait sincèrement que les êtres divins étaient différent. Il croyait très sincèrement que les dieux ne les laisseraient plus tomber s’ils faisaient partie de leur côté. Mais ce n’était pas le cas. Et peut-être que ça ne le serait jamais. Il n’était pas assez dingue pour se dresser contre les dieux, mais au fond de lui, secrètement, il nourrit une haine sans nom et sans fin à leur égard. Lorenzo pensait qu’on ne pouvait pas faire endurer ça à des êtres vivants et ensuite disparaitre sans faire signe de vie, sans dire merci, sans même prendre des nouvelles de ses enfants. Et puis il y avait les cauchemars. Contrairement aux grecs, les romains eurent énormément à déplorer des vies humaines, beaucoup d’entre eux avaient été tuer de la manière la plus barbare et inhumaine qui puisse être. Et durant toute la bataille, les corps des êtres sans vies jonchaient le sol, au milieu des combattant essayant encore de s’entretuer. Toute cette violence, toute cette barbarie… Lorenzo en a fait des cauchemars chaque nuit pendant presqu’un an. Il allait si mal après la guerre qu’Anna et Jonathan ne le quittèrent plus. Il n’arrivait plus à retrouver assez son calme pour contrôler ses émotions et les faire disparaitre. Parfois, Teresa aussi revenait, elle avait bien grandit et semblait maintenant reflétait toute la peur et l’angoisse de Lorenzo. Et une autre facette de lui se dévoila. Il découvrit à quel point il pouvait être sombre et à quel point il pouvait être l’opposé exacte de ce qu’il était véritablement. Et il détestait ce côté de lui. Il le détestait si bien qu’il finit par le refouler au fond de lui, et Peter en prit tous les traits. Plus le temps passait, et plus il perdait peu à peu l’esprit. Mais ça, personne ne le savait, parce qu’il n’en parla à personne. Sa folie était son plus grand secret.
~ My shallow heart's the only thing that's beating
Après la guerre, il prit beaucoup plus d’importance au sein du camp. Il n’était alors qu’un légionnaire, mais son centurion venait régulièrement le voir lorsqu’il avait besoin d’un conseil ou d’aide pour monter les stratégies des jeux de guerre. Lorenzo n’était pas forcément le mieux placé, et n’avait pas forcément beaucoup d’expérience, mais il n’en restait pas moins celui qui avait sauvé la vie de son centurion sans aucune hésitation quand il fut en danger. Très vite, il se lia d’amitié l’Augure avec qu’il avait pourtant prit un assez mauvais départ. Octavian aimait le pouvoir, et Lorenzo n’en avait aucun réel, mais il avait très vite comprit que ce dernier prendrait la place de son centurion dans assez peu de temps pour lui être profitable. Jason avait disparu et avec lui évincé l’opportunité de devenir préteur se faisait de plus importante, alors Octavian fit ce qu’il fallait pour que Lorenzo se retrouve de son côté. Il suffisait qu’un seul centurion accepte qu’il devienne prêteur pour que la cohorte en face de même, et étant de la première cohorte, il n’aurait aucun problème à convaincre celle-ci ainsi que la deuxième. Les trois autres, en revanche, sans personne ne serait qu’inaccessible, et c’est là que Lorenzo prend toute son importance. Tout ça n’était que question de politique, mais finalement, Octavian finit par réellement prendre Lorenzo en sympathie. Seulement, Lorenzo croyait chacun des mots que prononçait son ainé et malheureusement, il se rangea du mauvais côté quand la guerre contre Gaïa explosa. Il n’aimait pas Percy Jackson. Pour lui, c’était un arriviste profiteur de la situation, et le fait qu’il puisse être grec… C’était un affront que l’on faisait à la légion. Il aurait mérité la pendaison pour un crime aussi grand. Secrètement, Lorenzo ne pardonna jamais réellement à Reyna d’avoir nommé Percy prêteur, et ce, même après qu’il ait changé de point de vu, mais ça, c’est bien après, reprenons un peu avant. Ainsi, quand Reyna partit pour l’Italie, Lorenzo fut l’un des premiers à suivre Octavian dans sa quête sanguinaire. Après tout, c’était bel et bien un grec qui avait fait feu sur le camp Jupiter, ils leur avaient déclaré la guerre et les romains devaient obtenir réparation pour les tords causer. Ainsi, il fut un des premiers à se lancer au combat, et ce bien qu’il savait pertinemment que Reyna était totalement opposé à ça. Et ça ne manqua pas, les monstres attaquèrent dé qu’ils comprirent que les deux camps se déchiraient. Il y avait énormément de mort parmi les deux camps, et finalement, Lorenzo ne savait même plus contre qu’il se battait réellement. Enfin, jusqu’à ce qui la voit. Danae. Elle était en difficulté, blessée et entourée de romain, elle se serait fait tuer s’il n’était pas arrivé à temps. Il n’a pas hésité une seule seconde à s’interposer. A l’époque, ce n’était qu’un légionnaire de treize - quatorze ans au plus, mais il ne faiblit pas, il continua à se battre jusqu’à ce qu’elle fut en sécurité. Quand les choses se calmèrent et que les monstres eurent tous disparus, il s’occupa d’elle, et ordonna aux médecins qu’ils restaient du camps Jupiter de la soigner. En réalité, il se moquait totalement de l’entente entre les grecs et les romains, ou du regard assassin qu’Octavian lui lançait, tout ce qui comptait, c’était elle, Danae. Il voulait seulement qu’elle reste en vie et qu’on la soigne. Mais les autres membres de sa cohorte virent en lui l’exemple à suivre pour faire la paix. C’est d’ailleurs pour ça qu’il fut nommé centurion, pour avoir montré des compétences guerrières irréprochables et avoir réussit à faire la paix avec ceux qu’on disait être leurs pires ennemis pour en faire de précieux alliés. Mais ça, ça n’avait aucune importance à ses yeux. Il resta sept jours entiers au chevet de Danae pour attendre son réveille. Le camp Jupiter et la colonie grecque avaient beaucoup de traiter et d’arrangement à signer, il avait donc pas eu énormément de problème pour ça. Il ne lui avoua jamais après qu’il avait passé tant de temps auprès d’elle en ne la laissa que cinq minutes par jour et uniquement pour pouvoir prendre une douche et s’assurer qu’il ne sentait pas encore assez mauvais pour faire s’évanouir les gens qui l’entouraient. Quand elle se réveilla enfin, il était là. Il aurait aimé pouvoir rester avec elle plus longtemps que ce qu’il avait fait, mais le départ des troupes signait aussi son départ. Ainsi, il ne resta que trois jours après le réveille de Danae. Il les passa à l’infirmerie avec elle. Ils parlèrent énormément. Elle lui avait tant manqué. Il ne l’a jamais oublié, et il était tellement heureux de voir qu’elle allait bien qu’il en oublia presque les camps. « Danae, tu crois que… Tu crois que c’est possible ? Je veux dire… Tu sais, qu’on reste amis, malgré la distance, malgré les deux camps, malgré tout ? » Danae jouait avec la main de Lorenzo. Elle s’amusait à croiser et décroiser ses leurs doigts, à les plier, à lui caresser le dos. Il sourit en croisant son regard et elle, elle hésite à répondre. « Je ne sais pas. On peut toujours essayer ? Peut-être qu’on découvrira à quel point on est fait pour être… Amis ? » C’était une déclaration à peine voilée, mais ni l’un ni l’autre ne comprenait réellement les sentiments cachés derrière. Lorenzo baissa la tête. Il entendait déjà les autres légionnaires crier à la trahison dé qu’ils seraient rentrés au camp. Il changeait bien vite d’avis, et bientôt, les grecs seraient à nouveau des ennemis. « Peut-être. J’aimerai. Tu vas me manquer. Je suis désolé de ne pas être resté très longtemps avec toi, j’aurai voulu venir te voir tout les jours, mais j’ai eu une promotion, et je dois m’occuper de toute une cohorte maintenant et… J’ai été prit par mes occupations et ma place. » Il avait mentit. Il avait mentit, et le pire, c’est qu’elle crut à son mensonge. Alors, ses yeux se remplirent de tristesse. Elle aurait voulu qu’il lui dise qu’il avait passé des heures et des heures à son chevet, ce qui, en soit, n’était que la vérité. Mais il n’en fit rien. Il essuya une larme qui coula sur la joue de la jeune fille. « On se reverra, je te le promets, d’accord ? Et on restera ami encore très longtemps ! Je pourrai pas vivre sans toi, pleures pas. » Mais ses paroles ne servaient pas beaucoup. Maintenant, elle avait l’impression qu’elle n’était pas son principal soucis et qu’elle n’avait peut-être pas la même importance à ses yeux qu’il en avait aux siens. Elle répondit d’une voix remplit de tristesse. « D’accord. Tu vas me manquer, j’espère que tu feras bon voyage. » Il sourit, et lui embrassa la joue, et avant qu’il n’ait le temps de répondre, l’un des légionnaire vint le chercher pour lui dire qu’ils partaient. Lorenzo n’avait pas réalisé que le temps était passé aussi vite. Il embrassa doucement la main de Danae avant de lui dire au revoir. Il n’avait pas réalisé qu’il avait prit autant d’affection pour elle. Et à peine était-il sortit de l’infirmerie qu’une nymphe vint voir Danae pour lui dire qu’en réalité, Lorenzo n’avait pas quitté son chevet depuis qu’il l’avait lui-même ramené à l’infirmerie et sauver du combat. Ainsi naquit le début d’une relation compliquée entre les deux jeunes gens.
A la colonie romaine, il n’avait absolument aucun ami. Il restait seul la plus part du temps parce que les autres lui paraissaient trop souvent irréels. Sa cohorte l’appréciait énormément entant que centurion, il faisait un travail irréprochable et se souciait avec énormément de de rigueur du respect des règles et de la vie en société au sein de la légion. Il parlait souvent en message Iris avec Danae, mais ne pouvait pas la contacter lui-même, il lui disait seulement quand elle pouvait l’appeler et attendait ses appels. Sa vie était parfaitement organisée et pourtant son esprit continuait sans cesse de s’enliser dans la folie. Plus le temps passait et plus il avait du mal avec son rapport à la réalité. Parfois, il fixait plusieurs minutes une personne en essayant de comprendre si elle n’était qu’une hallucination ou une véritable personne en chair et en os. Jonathan ne cessait de venir lui faire des commentaires désagréable, et avec l’angoisse constante de Theresa, il devenait totalement paranoïaque. Il passait de longues heures à faire la conversations avec ses hallucinations, et malgré tout, personne ne savait sa véritable détresse car il n’en parlait à personne. La solitude le pesait énormément. C’est sans doute pour ça qu’il accepta un nouveau sans aucune lettre de recommandation dans sa cohorte. En général, pour arriver à la quatrième cohorte, il faut avoir démontrer qu’on pouvait être un bon légionnaire ou avoir une petite lettre de recommandation même s’il elle n’est pas très bonne ou d’une personne très importante. Matthew n’avait ni l’un, ni l’autre, mais quand un légionnaire se porta garant pour lui, il ne refusa pas son intégration à sa cohorte. Et puis la vie de Lorenzo au camp Jupiter changea du tout au tout. D’un coup, il devint plus enjoué. Il aimait énormément venir taquiner Matthew. Il passait des journées entières à lui piquer des affaires et les cacher seulement pour lui faire comprendre que le vol c’était mal, selon lui. En réalité, c’était surtout parce qu’il adorait voir la tête de Matthew quand il rentrait de la forge et ne retrouvait plus ses affaires. Il n’aurait certainement jamais du confier à Lorenzo qu’il avait été voleur par le passer. Et puis Jalender arriva. Et là, il trouva enfin quelqu’un qui pouvait le comprendre. Il ne confia jamais réellement son secret à Jalender, mais que voulez vous ? On dira qu’un schizophrène reconnait quelqu’un qui a des troubles psychologiques et vise-versa. Lorenzo devint ainsi celui qu’on embête et plus celui qui embête, mais il n’en voulait pas du tout à Jalender, il adorait plaisanter avec elle. Le temps passa et les nouveaux amis de Lorenzo remplacèrent peu à peu les hallucinations qu’il avait. En remplissant son travail toujours avec autant de sérieux qu’il en avait toujours fait preuve, il trouvait assez de temps à passer avec eux pour s’amuser comme un adolescent de son âge. De temps à autre, il essayait de décrocher une quête pour se rapprocher de la colonie grecque et Danae qui lui manquait affreusement, mais en vain. En dehors de leurs conversations par message Iris, ils ne se voyaient plus réellement. Finalement, les choses se passèrent si bien au camp, qu’il redevint peu à peu l’ami d’Octavian. Si celui-ci n’aimait pas le savoir avec une amie grecque, il l’acceptait. Et la vie était belle. Puis il y a eu l’attaque. Et Percy est mort. Pour les romains, ce n’étaient pas si important que ça, mais ils n’étaient pas stupide. Ils savaient tous que le camp Jupiter serait la prochaine cible. Aussi, quand on leur proposa de se joindre aux grecs, ils refusèrent pour parfaire leur entrainement et se préparer à l’attaque. Et même comme ça, ils eurent à subir d’énormes pertes. Encore une fois, Lorenzo n’a jamais pu supporté Jason, il le détestait même énormément, mais quand il apprit sa mort, il fut abattu. Peut-être encore plus quand il apprit la mort de Frank. Quoi qu’on puisse dire, ils étaient deux grands héros des temps modernes, en quelques sortes. Les romains, n’ayant plus de foyer, furent contraint de rejoindre la salle magique où les grecs vivaient à Poudlard. Lorenzo n’était pas sûr de beaucoup aimer cette idée en sachant que c’est des sorciers qui sont à la base de toutes ses morts, mais il montra l’exemple à sa cohorte et accepta sans faire preuve de ses inquiétudes. Et puis l’avantage, c’est qu’il retrouva Danae là bas. Ils purent enfin passer du temps ensemble pour de vrai, et ça lui fit un bien fou ! Il aimait être avec elle plus qu’il ne pouvait l’imaginer. Et puis petit à petit, ils se rapprochèrent tant qu’il ne pouvait même plus la quitter. Il passait ses journées avec elle et ses nuits à penser à elle. Très vite, il finit par lui avouer ce qu’il ressentait et ils se mirent ensemble. Ils étaient heureux et envier par tous et… Et ce n’était qu’une illusion créée par Cupidon. Quand le voile se dissipa, Lorenzo ne savait plus trop quoi penser. Danae, elle, prit toute suite ses distances. Peut-être que si elle aurait réagit autrement, il aurait lui-même fuit alors il ne lui en voulut pas. Il aimerait juste comprendre si ce qu’il ressentait n’était qu’une illusion ou si quelque chose de plus se cachait derrière… Mais bon ! Avec ce qui s’annonce, Lorenzo n’a pas véritablement le temps de se perdre à ses réflexions autour de l’amour, l’important est avant tout de rester un bon chef romain.
Dernière édition par A. Lorenzo Savy le Lun 2 Mar - 12:04, édité 10 fois
Lucas I. Torrão
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 11:23
Bienvenue ! Ω
x x x
Rebienvenue à Toi sur Anaklusmos !
C'est moi qui m'occuperai de ta fiche, si tu as la moindre question (ce dont je doute fortement x) ) tu n'hésites pas à me contacter par mp. Voici les choses à savoir du forum (meme si tu les sais deja x) ) et qui te seront bien utile pour ta fiche. Tout d'abord va lire le règlement ici ensuite rentre dans le contexte du forum là, va voir l'intrigue en cours ici pour ne pas être perdu et savoir où nous en sommes. Pour finir renseigne toi sur la chronologie des événements du forum là
Je n'ai plus qu'à te souhaiter bonne chance pour ta fiche !
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Erik Thorrson
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 12:14
Bijour bijour et bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 12:15
Thanks
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 20:10
Bienvenuuuuuue !!!!!!
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 1 Fév - 21:57
Merci. .
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mar 3 Fév - 1:12
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mar 3 Fév - 8:04
Toi, je vais vraiment commencer à te faire la tête, je peux savoir pourquoi tu es triste de me voir ? .
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mar 3 Fév - 18:59
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mar 3 Fév - 19:03
Merci bien ! .
Hazel Levesque
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mer 4 Fév - 13:49
En retard, je vais être en retard, je suis en retard, toujours en retard
Coucou, bienvenue
A. Lorenzo Savy
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Mer 4 Fév - 19:14
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 8 Fév - 9:56
Coucou ! J'ai depassé mon délais d'un jour, malheureusement, j'ai beaucoup de travail niveau administration, et je n'ai pas pu la finir à temps . Pourrai-je avoir un petit délais tout mignon pour pouvoir finir ma jolie fiche ? .
Lucas I. Torrão
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 8 Fév - 11:26
Bien sur que tu as droit a un joli petit delai tout chou, tout mignonou ^^ *Meurt apres tant de paroles qui ne collent pas avec le personnage*
A. Lorenzo Savy
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Dim 8 Fév - 11:51
Merci ! .
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Ven 20 Fév - 16:22
La flemme de changer les images dans ma fiche, c'est grave ? x)
A. Lorenzo Savy
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Lun 2 Mar - 12:13
MA FICHE EST ENFIN FINI !
Dernière édition par A. Lorenzo Savy le Mar 3 Mar - 13:11, édité 1 fois
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo Lun 2 Mar - 19:45
Bravo jeune demi-dieu, tu es à présent validé ! Ω
x x x
T'as même le droit de te faire valider par ton ex-voleur préféré à qui tu en as fait baver!
Maintenant que tu es réinscrit(e), tu fais partie des nôtres ! Une bonne nouvelle, non ? Tu vas pouvoir RP, poster dans le flood... Mais avant, ça, il y a quelques petites choses à faire. Pour commencer, viens lire le règlement et le contexte ici et là ( même si cela a sûrement déjà été fait avant ton inscription, pas vrai ? Ensuite, vas recenser ton avatar ici, ouvrir une fiche de liens là pour avoir des amis, crées-toi une fiche de RP ici, et regarde dans quels clubs tu pourrais t'inscrire là. Tu pourras ensuite RP comme tu veux , même si tu as déjà sûrement tout lu plus d'une fois. N'oublie pas une chose, amuse-toi !
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Sujet: Re: « Stars can't shine without Darkness. » † Lorenzo