Beautiful Angel. ~ On rebondit mieux que des balles de mousse.
L'hôpital St Mangouste. LE grand hôpital du monde des sorciers à Londres. Nous sommes le 5 septembre de l'année 2007. Pour la troisième fois et la troisième année consécutive, Draco Malfoy et sa femme Alice se préparent à accueillir un nouvel enfant. Et quelle surprise! C'est une petite fille! Un véritéble petit ange, blond aux yeux marrons. Ses parents sont ravis, et ne parlons pas de ses frères! Une petite soeur à protéger et à chérir, que du bonheur. Cette petite est littéralement un ange tombé du ciel. Et comme tout ange qu'il se doit, elle est traîtée comme une véritable petite princesse. Parce qu'en plus d'être très belle, c'était la petite fille idéale, qui ne faisait jamais de bêtises. Vraiment? Non, en réalité, elle trouvait toujours quelqu'un à qui rejeter la faute, l'un de ses frères la plupart du temps. Dès son plus jeune âge, elle faisait déjà preuve d'une grande intelligence. En plus de ça, elle avait toujours tout ce qu'elle voulait, une vraie enfant gâtée. Son premier balai volant à cinq ans? Accordé! Des sucreries? Quand tu veux! Et il y a tellement d'autres choses comme ça que je mettrais des jours à tout vous citer.
Bref. Son enfance fut des plus banales pour une fille de sorciers, et surtout pour une Malfoy. Enfin banale, pas tout à fait. Car durant cette période, toute sa famille a pu se rendre compte qu'elle faisait preuve d'une intelligence remarquable. Un exemple. Astrid devait avoir trois ou quatre ans, et sa mère donnait des leçons de lecture à son aîné, Loïc. La petite fille c'était lassée de jouer à la poupée ou autre chose de ce genre. Elle s'ennuyait, comme c'était souvent le cas. Alors elle s'était assise à côté de son frère, devant la grande table de la salle à manger de la maison Malfoy. Elle regardait par dessus l'épaule de son plus grand frère, qui avait bien du mal à déchiffrer ces courbes qui formaient des lettres, puis des mots, comme n'importe quel enfant de son âge. Et il se révéla qu'Astrid apprenait vite, très vite. Si bien qu'à cinq ans, elle maîtrisait parfaitement l'art des mots et lisait ses livres de contes toute seule. Sans vouloir étoffer son ego déjà énorme, elle emmagasinait les choses deux fois plus vite que ses frères et que la plupart des enfants de son âge. Ses parents pouvaient être fiers, c'était un véritable petit génie qui se trouvaient dans leur maison.
Brother and Brother. ~ Un frère est le meilleur appui et soutien que l'on puisse avoir en cette vie.
Parlons maintenant de ses frères, Loïc et Scorpius. Commençons par le plus âgé, Loïc. C'est bien le seul des trois enfants Malfoy à avoir échappé au massacre des prénoms. Quoique, Astrid ce n'est pas si mal que ça, c'est plutôt... Original. Tout comme le fait d'avoir une fille dans cette famille qui prône la préservation de leur nom et de ses valeurs. Valeurs qui d'ailleurs ne plaisent pas forcément à la jeune sorcière. Mais passons, ce n'est pas la peine de rentrer dans ces détails. Tout le monde sait de quel genre de famille ils ont affaire quand ils se frottent aux Malfoy. Loïc, donc. Le grand Loïc Noster Malfoy. Niveau préservation des valeurs familiales, c'était certainement le meilleur des trois. On peut dire que c'est un Malfoy tout craché, totalement à l'image de leur père. Enfin, c'était ce que Astrid croyait, du moins dans l'ensemble.
Le grand Loïc Noster Malfoy. Niveau préservation des valeurs familiales, c'était certainement le meilleur des trois. On peut dire que c'est un Malfoy tout craché, totalement à l'image de leur père. Enfin, c'était ce que Astrid croyait, du moins dans l'ensemble. En tout cas, Loïc a toujours été protecteur envers elle et Scorpius, c’était sa grande spécialité. Il s’inquiète même plus pour sa soeur que ses propres parents ne le font. Et bien sûr, ça a tendance à agacer Astrid de temps en temps, elle râle en disant qu’elle peu de débrouiller toute seule, mais en réalité, ça ne la dérange pas plus que ça. Elle aime savoir que Loïc veille sur elle. Astrid a beau faire comme si elle pouvait parfaitement se débrouiller toute seule, sans son aide, mais elle a eu besoin de lui plus de fois qu’elle ne l'avouerait jamais.
Ce qui n‘empêchait pas les chamailleries, loin de là. C’était même assez quotidien entre les deux extrémités. Mais ça reste des chamailleries d’enfants, du style “Maman, il m’a piqué mon jouet!”. Vous voyez, rien de vraiment méchant. C’est juste histoire de ne pas avouer qu’en fait il s’adorent tous les deux. Mais quand ils se disputent pour de vrai, on peut dire que ce n’est pas pour rire. C’est même très violent. Tellement violent que la plupart du temps des assiettes volent à travers la pièce. Combien de fois leur mère a du racheter de la vaisselle? Elle ne le compte même plus. Et puis pendant deux trois jours c’est le silence total, comme si l’autre n’existait pas.
Mais ça ne durait jamais très longtemps, ils finissaient toujours par revenir l’un vers l’autre, rien que par ennui. Les coups bas, c’était leur grande spécialité, c’était ce qui occupaient la plupart de leurs journées quand ils s’ennuyaient. Le but de tout ça? Dépasser l’autre et être plus malin que lu, sans oublier de faire le plus de bêtises possibles. Astrid est rapidement devenue la meilleure pour ça, mais Loïc ne se décourageait pas.
Puis vint l’entrée à Poudlard de l’aîné. Il était le premier à partir. Astrid ne voulait pas. Elle avait l’impression que sa famille se brisait déjà, alors qu’elle savait très bien qu’il allait revenir et qu’il n'oublierait pas de lui envoyer des lettres. Mais ce ne serait plus pareil. Embêter qu’un seul de ses frères, ce n’était pas drôle. Les petites grimaces complices aux dîners dans le dos des parents, ça ne valait pas autant à deux seulement. Et puis, elle ne pourrait même plus s’amuser avec les cheveux de Loïc comme elle aimait le faire, enfin quand il le voulait bien. Il y avait tellement de choses qu’elle ne pouvait plus faire. Et ça la rendait triste.
Maintenant que vous connaissez Loïc, il est temps de s’intéresser au deuxième membre de la famille Malfoy. Scorpius Hypérion Malfoy.Scorpius est né un an après Loïc, et un an avant Astid. Il est le juste milieu. Au moins il n’a pas le problème d’être le plus âgé ou le plus jeune, ce qui peut-être un avantage. Comme tout membre de la famille Malfoy le sait si bien, Scorpius n’a jamais vraiment été accepté par son père. Il était très dur avec lui, il exigeait plus de choses. Et c’était ce qui exaspérait le plus Astrid concernant son père. Elle n’arrivait pas à le comprendre. En même temps, Astrid adorait son frère. Elle ne voyait pas ce que son père pouvait lui reprocher. Il était un Malfoy, certes, mais était-ce une nécessité d’être maléfique? D’ailleurs, Loïc ne l’était pas, alors pourquoi Scorpius devrait-il l’être? Elle ne comprenait pas. Et quand Loïc dut les quitter pour partir à Poudlard, Astrid se donna encore plus de mal que d’habitude pour jouer des farces à son frère. Il faut dire qu’elle s’ennuyait beaucoup, ils n’étaient plus que tous les deux à la maison. Et ce n’était pas avec son père qu’elle allait pouvoir rire un peu.Puis vint le tour de Scorpius de rejoindre la prestigieuse école de magie. Ce jour là, Astrid pleura beaucoup. Elle ne voulait pas qu’il parte aussi. Elle ne voulait pas se retrouver sans ses frères à la maison. Parce qu’elle ressentirais trop fortement que sa famille était incomplète. Elle courra même après le train dans l’espoir que son frère en descende pour la prendre avec lui. Mais non.
Elle n’était plus la petite princesse de la famille Malfoy. Parce que oui, elle a eut beau crier, pleurer, taper du poing, et tout un tas d’autres choses, ses parents ne firent pas le moindre geste pour ramener ses frères à la maison. Tout ce qu’elle avait gagnée, c’était que son père lui retire son balai volant et sa baguette magique. Et cette fois sa mère n’avait pas protestée. Cette éloignement força Astrid à grandir en maturité. Et oui, elle n’était plus la petite princesse qui avait tout ce qu’elle voulait. Maintenant elle était seule, et elle n’avait plus personne pour la consoler hormis sa mère. Et puis, chose assez problématique, quand elle faisait une bêtise, elle ne pouvait plus la mettre sur le dos de personne et devait l’assumer. Mais le plus dur était, et de loin de ne pas pouvoir leur parler. Elle attendait leur lettres avec impatience, guettant le hibou de la fenêtre de sa chambre.
En tout cas une chose est sûre, et cette chose concerne les deux frères d’Astrid sans exception. Cette chose, c’est qu’elle est prête à tout pour sa famille. Tout ce qu’elle désire, c’est qu’ils soient tous les trois heureux et unis. Elle sait qu’elle pourra toujours compter sur eux, et qu’ils pourront toujours compter sur elle. Il est clair que si quelqu’un touche à Loïc ou Scorpius, Astrid s’arrangera personnellement pour que cette personne passe un sale quart d’heure dont il se rappellera toute sa vie. Enfin, s’il est encore vivant. Scorpius et Loïc, ce sont les deux personnes qu’Astrid aime plus que tout au monde et qu’elle s’est promis de toujours aimer, quoiqu’il arrive et quoiqu’ils fassent.
Poudlard, me voilà! ~ Gryffondor, courageux, hardis et forts
Puis vint son entrée à la plus grande école de magie du monde, du moins la plus réputée. Astrid était tout excitée, peut-être encore plus que n'importe quel enfant. Elle rêvait depuis sa plus tendre enfance d’étudier dans cette école. L’école où ses parents avaient eux-mêmes étudiés et où ils s’étaient rencontrés. Mais le plus dingue, c’est qu’elle allait enfin pouvoir apprendre à maîtriser ses pouvoirs et à les utiliser correctement surtout. Et puis, Poudlard! Ce grand château avec ses escaliers qui bougent, ses tableaux parlants et ses fantômes se baladant un peu partout dans les couloirs! Cette aventure allait être fabuleuse, Astrid en était certaine. C’est donc avec une excitation grandissante qu’elle se rendit pour la troisième fois de suite à la gare de Grand Central de Londres. Sauf que cette fois elle ne resterait pas sur le quai avec ses parents. Elle trouvait toujours marrant le fait de passer à travers ce fameux mur de pierre pour accéder à la voie 9 ¾ et au Poudlard Express. Elle se sentais encore plus sorcière par cette courte expérience. Mais il était maintenant temps de monter dans le train et d’accomplir son destin. Oui, c’est peut-être un peu trop théâtrale, mais bon, rien n’est assez grand pour Astrid. Sa mère adorait lui dire ça. Et au moins elle ne s'ennuierait plus à la maison sans ses frères. Elle pourrait les embêter de nouveau, ça allait certainement devenir marrant. Mais bon, elle quittait tout de même le cocon familial. Le cocon maternel surtout. Et elle était la dernière à rejoindre l’école et à partir. Mais surprise! Leur maman allait finalement les rejoindre d’ici très peu de temps! Comment ça, pas possible? Et bien si, elle était maintenant professeur à l’école de magie. Professeur d’Etude des Moldus, même. Mais elle ne montait malheureusement pas dans le train avec eux. Comment allait-elle venir? Astrid se posait la question, surtout qu’elle avait lut dans l’histoire de Poudlard qu’il était impossible de transplaner de l’extérieur dans son enceinte.Mais Astrid vivait dans un monde où la magie existait, alors il n’y avait pas grand chose qui l’étonnait encore. Il était maintenant temps d’embarquer dans le train! Astrid suivit ses frères avec grand plaisir. Bien sûr, elle fut étouffée sous les câlins de sa mère adorée, et un peu déçue de ne pas recevoir plus d’affection de la part de son père. Mais ça elle en avait l’habitude. Elle monta donc dans le train et s’installa dans l’une des nombreuses voitures, direction, Poudlard!
Je vous épargne la journée de train, c’est pas franchement intéressant vous savez. Il est donc proche de l’heure du dîner quand tous les élèves arrivent enfin à Poudlard. Les premières années sont séparés des autres, et Astrid doit à contre coeur laisser ses frères partir devant elle, la laissant seule dans les méandres de tous ces premières années. Mais le petite fille n’avait pas peur, elle ressentais à la rigueur une petite appréhension. Elle se demandait surtout dans quelle maison elle allait bien pouvoir être. Elle n’avait pas eut droit à la menace paternel si elle finissait chez les Gryffondor, mais quand même. Il l’avait pensée très fort, à défaut de l’avoir dit. Mais Astrid s’en fichait assez, en vérité. Pour elle, on ne devait pas juger une personne par rapport à la maison à laquelle elle appartenait. Mais son père n’était pas du tout du même avis, et depuis très longtemps. Quelle importance d’ailleurs? Elle était sa fille, et il l’aimait, même s’il ne le montrait pas souvent. Il n’allait pas arrêter de l’aimer pour ça. Non? Enfin ça n’avait même pas effleuré l’esprit de la plus jeune des Malfoy. C’est donc avec joie qu’elle suivit ses camarades dans cet immense château somptueux, avec ses pièces plus impressionnantes les unes que les autres. La plus impressionnante de toutes ces pièces fut sans aucun doute la Grande Salle. Astrid regarda avec admiration les quatre longues, longues, très longues tables de bois où les élèves plus âgés étaient déjà installés et les regardaient avec curiosité. Son regard se balada sur les murs de pierre pour finir par être attiré par le plafond. Ce fameux plafond magique dont elle avait entendue parlé et dont elle avait lut des tas de choses dessus. Et bien elle l’avait enfin devant elle. Astrid fixa ensuite son attention sur les autres élèves. Elle chercha ses frères du regard et ne tarda pas à les retrouver. Ils étaient tous les deux assis à la table des Serpentard, bien entendu. Scorpius était avec Albus Potter, et Loïc avec ses amis. La jeune Malfoy commença rapidement à sautiller sur place d’impatience. La queue jusqu’au Choixpeau lui paraissait de plus en plus grande alors qu’en réalité, elle était de plus en plus courte. Astrid n’aimait pas attendre. Elle détestait ça. Si ça n’aurait tenue qu’à elle, les cours auraient déjà commencés et elle serait déjà en train d’apprendre tout un tas de choses et à jeter toutes sortes de sortilèges. Mais pas maléfiques tout de même. Elle n’aimait pas tuer les gens.
“Astrid Arya Malfoy”Quand son nom raisonna dans la Grande Salle, la jeune fille se précipita en avant, un grand sourire sur les lèvres, la tête haute et pleine de fierté. Et oui, c’était une Malfoy et fière de l’être! Attention à ceux qui tenterait de déshonorer sa famille! Quoique, elle n’avait pas vraiment besoin de monde pour ça. Mais c’était le problème des Malfoy ça, pas la peine d’en rajouter.Elle s’assit donc sur le tabouret de bois, relativement instable à son avis. Heureusement qu’elle avait un bon équilibre. Une fois le Choixpeau posé sur sa tête, elle eut le droit à un petit moment privilégié avec lui. Et oui, on peut dire qu’il n’était pas sur la tête d’un spécimen normal!
“Encore un Malfoy? Intéressant. Et une petite fille très intelligente dis moi, mais aussi arrogante que son père. Où vais-je bien pouvoir te mettre? Voyons voir… GRYFFONDOR!”Astrid fut applaudit par les gens vêtus de capes rouges et or. Elle se leva du tabouret, un sourire planant sur ses lèvres. Elle le savait. Elle allait changer le vision que les gens avaient de sa famille. Elle redorerait leur blason. Bien sûr, son père n'apprécierait pas tellement que sa fille, son unique fille, faille à la règle des Serpentard. Elle voyait déjà Loïc qui se retenait de rire dans un coin de la salle. Rira bien qui rira le dernier, grand frère. Maintenant qu’elle était avec eux à Poudlard, elle n’allait pas sa gêner pour leur faire des petites farces embarrassantes.En tout cas, Astrid s’intégra facilement à sa vie à Poudlard. De toute façon pourquoi ç’aurait été autrement. Elle était traité comme une petite princesse depuis sa naissance, et maintenant elle vivait dans un véritable château. Et à sa première soirée dans cette somptueuse salle commune qu’était celle des Gryffondor, elle rencontra ses plus chères amies: Crystia & Cassandra. Les trois filles furent rapidement inséparables. De vraies divas! Astrid était certaine qu’elle s’apprêtait à vivre les plus belles années de sa vie.
Boredom. ~ Si l'ennui était mortel l'école serait un cimetière.
Astrid fut rassurée. Son père n’avait pas prit si mal que ça le fait qu’elle soit devenue une Gryffondor. Bien sûr, il ne lui adressa pas la parole pendant une semaine entière. Mais ce n’était rien ça, il était capable de bien pire. A son avis, Draco avait juste fait ça pour la forme, il ne lui en voulait pas vraiment. Il l’aimait trop pour ça. Et en plus, elle lui ramenait constamment des bonnes notes. On peut dire qu’elle avait beaucoup de facilités. Elle relisait une page une fois seulement et la connaissait déjà par coeur. Un vrai cerveau ambulant. Et le père Malfoy put s’en rendre compte plusieurs fois en faisant réviser sa fille.
Elle se rappelait particulièrement d’un soir. C’était les vacances de noël et elle était seule avec son père. Ses frères étaient partis dans leurs chambres respectives pour être tranquilles et leur mère préparait le petit déjeuné avant de partir se coucher. Il était assit en face d’Astrid, dans le salon familial,un cahier à la main. Il lui faisait réciter des noms qu’elle connaissait déjà par coeur depuis plus d’une semaine. Mais elle continuait à réciter cette liste, de façon machinal, pour lui faire plaisir. Et aussi pour lui montrer que malgré le fait qu’elle soit une Gryffondor, elle réussissait. Et même mieux que ses frères. Et puis, sa vie à Poudlard était vraiment… Magique, oui. Elle faisait tout pour être la meilleure partout et en tout point. C’était sa fierté. Elle voulait montrer ce que ça voulait dire d’être un Malfoy. Elle voulait montrer son intelligence, montrer qu’elle pouvait être la meilleure. Son nom, elle le portait avec la plus grande fierté, et ce serait toujours le cas. Actuellement, tout le monde en dehors de ses amis la voyait comme la petite fille d’un Mangemort. Mais elle n’était pas que ça. En plus, qu’est-ce qu’elle pouvait bien y faire? Elle n’était même pas née à l’époque. On peut dire que ça lui était tombé dessus à la naissance. Et oui, on ne choisit pas sa famille. Mais on choisit de devenir ce que nous sommes.
Et ce qu’elle voulait, c’était rendre son père, sa mère et ses frères fiers. Elle s’était même inscrite dans l’équipe de Quidditch en temps qu’Attrapeur. Elle avait toujours adorée ce sport. Combien de fois elle y avait jouée avec ses frères et son père dans leurs jardins? Elle ne les comptait même plus. Oui, ça la dérangeait un peu de devoir jouer contre ses frères, mais elle prenait ça comme une sorte de défi. Et le but de ce défi était de les battre, de montrer qu’elle pouvait mieux faire. Toujours ce défi, faire mieux que les autres. C’était un peu son but dans la vie, être la meilleure. Sa vie se résumait à ça: ses cours, ses révisions qui lui prenait tout son temps, parce que même si elle avait des facilités, on atteint pas la perfection sans rien faire, et le Quidditch. Autant elle pouvait passé une journée entière dehors à voler après un vif d’or pour devenir encore plus rapide qu’elle ne l’était déjà, qu’elle pouvait tout autant rester enfermée pendant des jours dans sa chambre avec des livres pour seule compagnie.
Mais tout fini rapidement par la lasser. Elle en avait marre en fait. Elle avait beaucoup trop de facilités partout et restée enfermée des heures pour réviser ou sortir pour s’entraîner au Quidditch n’était plus nécessaire. Et la petite Astrid qui commençait à devenir grande s’ennuyait à mourir. Alors il fallait qu’elle trouve quelque chose pour s’occuper le corps et l’esprit surtout. Elle ne supportait plus de rester assise sans rien faire. C’est le moment où elle commença à s’intéresser aux garçons. Elle avait d’ailleurs toujours eut beaucoup de succès auprès d’eux. En même temps elle était belle et elle le savait. Elle vivait dans une famille de canon de beauté. Mais elle les avait tous ignorés jusque là. Elle commença donc à se rapprocher de certains garçons, elle eut même deux ou trois petits amis à la suite, mais jamais rien de vraiment sérieux. Elle n’accrochait pas. Elle ne ressentait pas de
truc, si vous voyez ce que je veux dire. Ce qu’elle voulait, c’était rencontrer le grand amour. Mais ça n’arrivait pas. Alors en l’attendant, elle se contentait des garçons les plus beaux et les plus populaires pour ne pas trop salir sa réputation.
Half Blood ~ La nature crée des différences, la société en fait des inégalités
Heureusement pour la jeune sorcière, autre chose que les garçons vint troubler le quotidien monotone de Poudlard. Parce que les garçons c’était bien marrant cinq minutes, mais après avoir tout tester, qu’est-ce qu’on pouvait bien faire? Surtout que l’amour de sa vie ne se trouvait pas ici, c’était certain. Et elle ne voulait pas passer pour une personne que les gens polis appelaient péripatéticienne. Elle voulait redoré le blason Malfoy, ce n’était pas pour le resalir derrière. Mais que pouvait donc être cette nouvelle distraction? Pas le Tournoi des Trois Sorciers, non. Dommage, mais il ne se faisait plus de nos jours. Une visite du Ministère? Non plus. Alors quoi? Une petite idée? Vous ne devinerez jamais, alors je vais vous le dire. Des individus plus d'étranges firent leur entrée à Poudlard.C’était des demi-dieux. Oui, vous avez bien lut, ils étaient bien à moitié dieu. Et ils était nombreux, très nombreux. A leur entrée dans la Grande Salle pour leur premier dîner en commun, Astrid les observa avec curiosité. Ils étaient d’une banalité! Elle n’aurait jamais parié que leurs parents étaient des dieux! La directrice de l’école, Minerva McGonagall, leur fit un rapide discours leur énonçant les causes de la présence des demi-dieux au sein de l’école. Les pauvres. Leur lieu d’habitation avait été totalement détruit. Ils étaient littéralement à la rue. Astrid les regarda avec compassion. Puis elle frissonna quand elle appris que les responsables de cet horreur n’étaient autre que des sorciers. Elle avait vraiment eut honte sur le moment. Comment avaient-ils put faire une chose pareil? Elle qui croyait que tout le mal était tombé en même temps que Lord Voldemort, elle s’était trompée.
En tout cas elle était fascinée par ces nouveaux individus, elle voulait tout savoir d’eux. De toute façon, les cours et les garçons l’ennuyaient, elle avait déjà assez exploré ces deux sujets. Alors ça lui faisait un nouveau sujet d’étude, une nouvelle chose à découvrir. Et elle qui était avide de nouveauté ne pouvait pas mieux espérer. Tout ce qu’ils faisaient et ce qu’ils avaient fascinait Astrid. Le fait que des gens manient la magie sans baguette était totalement impensable, et pourtant. Bon, certes, ce n’était pas le même type de magie. Mais c’était de la magie, et de la magie restait de la magie. Et puis il y avait tout le reste, leurs arme, leurs armures. Certaines de leurs armes avaient même quelque chose de spécial, comme les flèches péteuses des enfants du dieu Apollon. Comment Astrid savait-elle tout ça? Et bien, elle s’est plusieurs fois faufilée dans le camp le soir, et même pendant la journée. Elle continue toujours d’ailleurs, malgré les nombreuses réprimandes qu’elle a put recevoir à chaque fois qu’elle s’est fait prendre. Elle ne les étudiait pas comme des rats de laboratoire non plus, c’était quand même des êtres humains, même s’ils ne l’étaient qu’à moitié. Elle les observait, juste. Elle voulait tout savoir d’exu, dans les moindres détails. Et elle n’était pas la seule. Ses deux plus chères amies depuis toujours, Chrystia & Cassandra, se faisaient un plaisir de l’accompagner dans ses expéditions. En plus ça les arrangeait bien, au moins Astrid les écoutait pour une fois et arrêtait de tourner autour d’un peu tout le monde ou de faire des bêtises qui n’étaient plus de son âge.
Halloween. ~ L'humour est un déguisement sous lequel l'émotion peut affronter le monde extérieur
Puis vint la fameuse soirée d'halloween. Elle était célébrée en l’honneur de la collaboration entre les demi-dieux et les sorciers. Et pour organiser tout ceci, ces deux groupes avaient une fois de plus collaborés. Astrid c’était donc, avec d’autres Gryffondor et certains bungalows du camp des sang-mêlé, occupée de la nourriture, l’ambiance et la musique. La jeune sorcière c’était très bien investie dans tout ça. En plus, c’était une nouvelle façon d’aborder les demi-dieux, et il n’y avait rien de tel pour mieux les connaître que de travailler ensembles. On pouvait dire que ce petit ange était parmi les siens à cet instant. Les préparations duraient une semaine. Le jour J, tant attendu par la fille Malfoy arriva vite. Ce jour-là, donc, elle passa toute l’après midi à se préparer avec ses deux meilleures amies. Et oui, il fallait qu’elles soient aussi horribles que possible, tout en gardant un minimum de classe. Ce qui est assez difficile, il faut bien l’avouer! Surtout qu’Astrid voulait mettre une pointe d’humour dans son costume en se déguisant en sorcière. Elle avait d’ailleurs demandée conseil à sa maman, qui était professeur d’Etude des Moldus, pour savoir comment les Moldus voyaient ces gens-là, dans leurs contes et leurs histoires. Et on peut dire que le résultat était grandiose sur Astrid. Même avec tout ce maquillage mis pour la rendre horrible, elle n’avait pas réussit à occulter la totalité de sa beauté derrière son personnage. Ce qui rendant son costume assez original.
Une fois prêtes, donc, les trois amies se dirigèrent vers la Grande Salle où devait avoir lieu la fête. Quant elles arrivèrent, il y avait déjà pas mal de monde. Astrid regarda autour d’elle avec curiosité. les costumes des élèves et des demi-dieux étaient vraiment fabuleux! Il y avait de tout: princesses, zombies, guerrières, gladiateurs… Chaque personne avait prit soin de mettre une pointe d’originalité dans son costume. La soirée promettait d’être fabuleusement géniale. Et elle l’était. Astrid s’amusait comme une dingue, à danser, à chanter, et faire peur à tout le monde, même aux gens qu’elle ne connaissait pas. Elle ne se souvenait pas s’être amusée comme ça un jour. Et elle put même se rendre compte ce soir-là que les demi-dieux n’était pas si différents d’eux qu’elle le pensait. Ils n’avaient juste pas la même culture, ni la même façon de penser certainement, et cette constatation donnait encore plus envie à Astrid de s’en faire des amis. Après tout, ils étaient venus se réfugier ici, alors autant qu’ils fassent tous un peu connaissance. Même si tout le monde n’était pas du même avis qu’elle, ses amies les premières.
Mais bon voilà, la soirée était trop belle pour durer, et surtout pour bien se terminer. En fait, tout se transforma en véritable catastrophe. Astrid s’était arrêtée de danser cinq minutes et buvait un verre de jus de citrouille avec ses amies, assise sur l’un des bancs qui avaient été disposés dans la salle. Elles discutaient toutes les trois, riaient, savouraient leur soirée comme il se doit. Et puis d’un coup, pouf! Les lumières s’éteignirent, et en même temps qu’elles, la musique. Un silence de mort régnait dans la salle. Mais Astrid ne s'inquiéta pas tout de suite, il y avait du avoir un problème technique,; ou alors c’était fait exprès pour mettre encore plus d’ambiance. Pourtant au fond d’elle, elle sentait qu’il y avait autre chose. Une boule se formait dans son estomac. Puis les premiers cris retentirent. Des éclats de lumières vertes et rouges traversaient la pièce. Astrid reconnu ces sorts tout de suite. L’Avada Kedevra, le sort de la mort, entre autres. Astrid céda à la panique. Elle regarda tout autour d’elle. Mais où pouvaient bien être ses frères? Il fallait qu’elle sorte d’ici. Il fallait qu’elle retrouve sa famille. Alors elle se précipita en dehors de la Grande Salle, se faufilant parmi la foule très dense et paniqué. Elle réussit à se mettre un peu à l’écart, en fait elle commençait à étouffer. Ils étaient tous compaqutés en une masse humaine qui fuyait le danger au lieu de le combattre ensemble. Ce genre de comportement l’insupportait.
Sauf qu’elle aurait certainement mieux fait de fuir comme les autres. Car en effet, deux mages en capes violettes lui tombèrent dessus, la coinçant dans un coin. Astrid resta figée sur place. Elle regardait ces deux personnes étranges dont elle ne voyait même pas le visage. Puis elle recula pour pouvoir s’échapper, sauf qu’un mur se trouvait derrière elle. Elle était coincée. Alors elle se mit à hurler de toutes ses forces en espérant que quelqu’un vienne l’aider. Et c’est ce qui se passa. Ses deux frères volèrent à son secours, avec un peu de mal peut-être. Ils faillirent perdre la vie deux ou trois fois. Mais ils y arrivèrent, Astrid était en sécurité et elle n’était que légèrement blessée. Mais elle avait faillit perdre Loïc lors de ce terrible événement. Et surtout, elle avait perdue deux de ses amies. Et oui, Crystia avait laissé la vie lors de cette nuit tragique. Et en plus d’elle, Evanna, la petite amie de son frère aîné. Ces deux pertes l’avaient beaucoup attristés, surtout qu’elle adorait Evanna. Elles étaient toutes les deux très liés par leur envie de savoir et d’apprendre encore plus. Et puis cette perte faisait tellement souffrir Loïc. Elle ne supportait pas de voir son frère aussi triste. Et après cette nuit tragique, elle resta enfermée à pleurer pendant plusieurs jours. Elle n’arrivait pas à surmonter cette épreuve, mais il le fallait bien. En tout cas, cette nuit resterait à jamais gravée dans sa mémoire.
Life is so hard ~ Refuser d'aimer par peur de souffrir c'est comme refuser de vivre par peur de mourir
Astrid commençait donc à reprendre un peu du poil de la bête. Elle pleurait un peu moins, beaucoup moins en fait. Elle avait décidée de se reconcentrer sur ses cours pour se changer les idées. Même si ça ne marchait pas vraiment. Car à chaque fois qu’elle étudiait, elle repensait à Evanna et au fait qu’elle n'étudierait plus jamais avec elle. Et quand elle n’étudiait pas et qu’elle était avec son amie Cassandra, elle pensait au fait qu’elle n’était plus que deux alors qu’elles avaient toujours formés un trio. Maintenant elles n’étaient plus qu’un duo. Et encore, un duo qui ne se parlait presque plus de peur de dire une bêtise ou quelque chose qui fasse souffrir l’autre. Elles n’osaient même plus évoquer leurs souvenirs respectifs, parce que tous ces souvenirs, Crystia en faisait partie. Mais Astrid se raccrochait au fait qu’elle n’était pas seule. Elle avait ses frères, sa mère. Et même si elle et Cassandra ne se parlait plus tellement, elle savait qu’elle serait toujours là pour elle.
Puis arriva Cupidon. On peut dire que ce coup là, la jeune sorcière ne l’avait pas vu venir! En fait, elle connaissait Albus depuis longtemps. C’était le meilleur ami de son frère et il était déjà venu à la maison plusieurs fois. Sans oublié qu’elle le croisait souvent à Poudlard quand elle passait faire un coucou à Scorpius. Et ça lui était tombé dessus d’un coup. Dès qu’elle voyait Albus, elle avait le coeur qui se mettait à battre la chamade, ses joues qui devenaient toutes roses et tout un tas d’autres choses qu’elle ne contrôlait pas. Mais voilà, son grand frère avait été plus rapide qu’elle. Et quand sa jeune soeur apprit qu’il sortait avec Albus, qu’Albus était son petit ami à lui et pas le sien, ça lui brisa le coeur. Sauf qu’elle faisait tout pour le récupérer, même mentir à son frère ou lui donner de mauvais conseils. Elle faisait donc beaucoup de charme à Albus, même devant son frère, quitte à la faire souffrir. Sur le coup elle s’en fichait complètement, elle était totalement sous l’emprise de Cupidon. Ce qui ne l’empêcha pas d’avoir des regrets plus tard. En tout cas on pouvait dire que l’amour ne lui avait pas fait de cadeau, car malgré tout ses efforts, Albus ne s’intéressait pas à elle.
Puis vint le moment des quêtes. Au début Astrid se demandait bien ce que ça pouvait être. Pour elle, le mot quête lui faisait penser à la quête que l’on faisait à la fin de la messe à l’église. Sauf qu’elle était presque certaine que ça n’avait rien à voir. Alors elle demanda à l’un des nombreux demi-dieux de lui expliquer. Et elle avait eut raison de douter fortement de sa définition. En ait, ils allaient partir pour accomplir une sorte de mission. C’est ce qu’Astrid avait retenue du moins de l’explication du demi-dieu. Ce dernier lui expliqua aussi que ce genre de mission était très dangereux, et qu’il n’était pas rare que des gens ne reviennent pas vivant ou alors gravement blessés. Cela glaça d’effroi la jeune sorcière, surtout que l’un de ses frères avait été désigné pour partir. Mais non, elle ne voulait pas qu’il parte. Elle s’en voulait tellement de ce qu’il c’était passé avec Albus, et elle n’avait pas encore eut le temps de se rattraper. Le moment des adieux fut déchirant, elle serra Scorpius dans ses bras à l’en étouffer. Elle ne voulait pas qu’il parte, elle ne voulait pas qu’il risque sa vie pour cette chose qu’elle ne comprenait même pas. Elle voulait toute sa famille autour d’elle, elle avait déjà perdue l’une de ses meilleures amies et une personne à qui elle tenait énormément, elle ne voulait pas que ça se reproduise. Mais voilà, on ne décide pas de tout dans la vie. On a beau dire, nous ne sommes pas totalement maître de notre destin. C’est donc en pleurant toutes les larmes de son corps, dans les bras de son grand frère Loïc, qu’elle regarda Scorpius quitter le château pour ce monde extérieur tellement dangereux.
Mais ce n’était pas le pire. Au non loin de là. Le pire était encore à venir. Arriva la tragique semaine des meurtres. La peur s’installa en Astrid, prenant une place de plus en plus importante. Beaucoup trop importante. La jeune Malfoy ne comprenait tout simplement pas. Elle ne comprenait pas comment les gens pouvaient être aussi cruels. Elle ne leur trouvait même pas d’excuse. Comment pouvait-on massacrer des gens de sang-froid et consciemment? C’était impossible. Du moins, les personnes qui avaient fait ça n’étaient pas humaines. Et elle sentait que bien pire allait arriver. Car les choses ne faisaient qu’empirer depuis le début. Et même si elle ne connaissait pas la première personne qui était morte, ce demi-dieu romain, ou encore cette Chasseresse que tout le monde trouvait si gentille, elle avait l’impression d’avoir perdue quelqu’un de cher. Encore. C’était un déchirement, car chacune de ces morts lui rappelait celle de son amie. Astrid se refermait de plus en plus sur elle-même. Finit la petite fille pleine de vie et avide de connaissance. Finit la petite curieuse qui fouinait un peu partout. Elle n’était plus que l’ombre d’elle-même. Elle voulait son frère. Mais il n’était pas là. Elle ne savait même pas s’il était encore vivant. Elle n’oubliait pas Loïc, mais ce n’était pas pareil. Ils n’avaient pas la même complicité, et il ne savait pas tout ce que Scorpius savait. Mais voilà, elle devait faire avec.
Et la jeune sorcière avait raison d’avoir peur, elle avait raison de craindre tout, parce que le pire arriva enfin. L’événement le plus déchirant de la vie d’Astrid. Le plus terrible, le plus difficile à supporter. Le plus horrible. Les cris de Loïc étaient si déchirants. Ils lui brisaient littéralement le coeur. Sa mère… Sa mère n’était plus. Non, elle ne pouvait pas, elle était trop jeune. Elle avait encore besoin de sa maman. Elle avait encore besoin d’aller la voir pour lui faire un câlin parce qu’elle se sentait seule. Elle avait encore besoin de discuter avec elle. Elle avait encore besoin d’elle pour la guider. Qui allait le faire maintenant? Son père était fautif de tout ça, et Loïc n’allait certainement pas le laisser s’en sortir vivant. Et si Scorpius ne rentrait pas? Et quand il allait rentrer, qu’est-ce qu’elle lui dirait? Comment allait-elle lui annoncer la nouvelle? Comment pouvait-on dire à son frère que sa mère avait été tuée par son propre père? Astrid était totalement dévastée. Elle ne savait plus quoi penser de tout ça. Elle ne savait plus si elle aimait son père ou non, si elle le devait. Elle ne savait pas si elle devait lui pardonner non plus. Elle avait perdue ses deux parents. Sa famille était totalement brisée. Mais elle ne devait pas baisser les bras, elle devait garder la tête haute. Parce que Loïc avait besoin de son soutien, et Scorpius allait en avoir besoin à son retour. Elle ne pouvait pas les abandonner. Ils étaient sa seule famille maintenant. Mais voilà, elle n’avait pas les épaules pour ça. Elle était faible. Et elle se laissait sombrer dans l’obscurité, dans l’horreur. Elle ne dormait plus, elle faisait trop de cauchemars. Elle ne mangeait presque plus, parce que ce qu’elle voulait, c’était manger les plats que lui préparait sa mère. Elle ne voulait plus apprendre quoique ce soit. A quoi bon si c’était pour découvrir d’autres horreurs? Elle préférait cent fois rester dans l’ignorance.
Alors, qu’est-ce que l’avenir allait bien pouvoir lui réserver maintenant? Allait-elle enfin trouver la paix, rencontrer des personnes exceptionnelles, et pourquoi pas l’amour de sa vie? Ou alors, allait-elle tomber plus bas que terre, devoir encore supporter des épreuves plus difficiles les unes que les autres, et, finalement, accepter la mort avec soulagement? Tout ça reste encore un grand mystère à éclaircir.