Avant ma naissance il y a bien fallu que mes parents se rencontrent n'est-ce pas? Mon père se nommait Adam Silverheart c'était un sang-pur et ma mère Nadja Blackrose était une née-moldu. Ils se sont connus quand ils étaient tout les deux étudiants à Poudlard. Mon père était contre les mariages arrangés entre sang-pur. Ma mère elle détestaient les extrémistes, car ces gens manquaient cruellement d'ouverture d'esprit. Les deux petits amoureux finirent par finalement se marier après leur études et aller vivre en Russie, pour avoir la paix. Deux ans plus tard j'ai vu le jour un beau matin du 14 février, le jour de la saint-valentin, mignon n'est-ce pas? J'ai aussi causé la panique générale dans le cœur sensible de ma mère quelque mois après ma naissance, je vous explique. Quand je suis née, comme tout bébé, j'avais les cheveux de couleur complètement banal, ils étaient brun et j'avais de beaux grand yeux vert jade. Quand j'ai décidé de piquer une de mes premières crises à ma mère. Ils étaient devenu d'un rouge éclatant en moins de quelques secondes. Mon père a du lui expliquer que j'étais une ''espèce rare'' dans le monde des sorciers, mais que cela n'allait pas me nuire dans le future. Je grandis avec une enfance complètement normal avec l'amour inconditionnelle de mes parents. J'adorais la Russie, enfin du peu souvenir que j'ai de là-bas. J'adorais le froid, la neige et les breuvages chauds que maman ou papa me faisait. À mes 8 ans j'ai eu le droit de devenir une grande sœur. Je peux pas vous dire à quel point j'étais heureuse et je sautais de joie, mais c’était beaucoup de responsabilité, car je devais aussi m'en occuper et montrer le bonne exemple. Je m'étais promise d'être une bonne grande sœur et protéger a tout prix mon cadet. Quand j'approchais la date ou j'allais être accepter a une école de magie mes parents ont décidé de quitter la Russie et d'aller en Angleterre. Au début je voulais rien savoir, je refusais de partir, mais je me suis faite à l'idée et c'est la que j'ai commencé ma nouvelle vie a Poudlard.
   

   C'est alors le grand jour, mon petit cœur battait à mille à l'heure j'étais excitée, mais je tremblais de peur. J'avais très peu d'ami quand j'étais une enfant, par la faute d'être une métamorphomage. A l'époque j'avais encore un accent très grave qui rappelait la terre d’où je venais et je trouvais que les températures froides de cette endroit, comparé à mon ancien chez moi, étaient très chaudes. Dans le train j'étais seule, tout le monde me regardais comme si j'étais une bête tout droit sortie d'un freakshow, et pourtant j'étais une sorcière. Jusqu'à ce que un jeune rouquin vînt s’asseoir avec moi. Au début j'étais certaine qu'il allait se moquer de moi et je n'avais pas peur de lui foutre une droite comme papa me l'avais apprit à faire. Ce petit garçon m'avait plus surprise qu'autre chose, car il voulait qu'on soit ami puisque j'avais l'air seule. Je ne pense pas que c'était de la pitié, mais plutôt de la gentillesse de sa part. Il se présenta en tant que Heathcliff, et moi avec mon accent Russe de prononcer mon nom et c'est comme ça que mon amitié avec Heath commença. Il arrivait même que pendant l'été j'allais chez lui ou le contraire, bref on adorait passer du temps ensemble.

Mes cours allaient bien j'étais un vrai génie. J'étais capable de me souvenir d'un livre par cœur, au numéro de la page, du paragraphe, et de la ligne près. Bah quoi c'est pas de ma faute si je suis née comme ça ! J'étais aussi très douée dans mes cours de sort ou de potion, bref j'étais chanceuse quoi. J'aidais souvent mon meilleur ami dans ses devoirs quand il en perdait la tête. Il était comme un frère pour moi, vous savez celui qui est séparé à la naissence. Proche de ma dernière année je suis devenue la préfète de Serdaigle. Semble t-il que je sois un bon exemple à suivre. Avec les années aussi j'ai remarqué que Heath et moi attirions beaucoup l'attention sans vraiment le vouloir pas. Bon, certains avaient peur de nous car on avait l'air d'un beau duo, un avec son accent de la campagne et l'autre avec son accent Russe. Je ne sais vraiment pas comment on a fait pour s'en rendre jusqu'à là.

Mon petit frère Victor est aussi devenu un étudiant à Poudlard dans la maison Poufsoufle et j'étais très fière de lui. Je savais qu'il se sentirait bien avec eux. C'est aussi à ce moment que je commençais à réfléchir quel métier je ferai dans le futur. Je sais que j'adorais chanter et jouer du violon. Je sais aussi que j'aurais plus être un artiste reconnue, mais je voulais aussi aider le plus de personne possible, comme mon père le faisait. Alors j'ai décidé de devenir Auror, enfin, je me croise encore les doigts pour être accepté.

Quand les demi-dieux arrivèrent à notre école j'étais un peu intriguée. Je n'avais pas nécessairement peur d'eux, mais j'étais plutôt curieuse d'en apprendre plus. Je n'ai jamais été autant déçue de ma vie, puisque les quelque demi-dieux avec qui j'ai échangé quelques mots ou regards, ça ne s'est pas bien passé. Je ne me suis pas battue avec eux, mais ils sont difficile d'approche. Je me suis dit que, peut-être, leur laisser un peu de temps serait la meilleur chose a faire.
   

   Tout allait, quand même, pour le mieux jusqu'à ce que Halloween arrive. Je n'étais pas le genre de personne à fêter et les foules me dérangent beaucoup. Même si je suis quelqu'un de quand même extravertie, je déteste être dans une grande foule ça me rend complétement folle et agressive. Alors je restais assez loin et discutais par moment avec certains amis et Heath. Cette année là, je changeai un peu mon apparence pour avoir l'air d'une femme-chat avec le petit costume et tout, mais rien de gros. J'avais perdu un paris alors j'étais obligée de me déguiser. Je regardais de loin Victor qui semblait, lui au moins, s'amuser.

Soudain des hommes habillés en mauve sont apparus, comme par hasard. Mon cœur se serra un moment je ne savais pas pourquoi, mais j'avais un mauvais présentement. Quelque chose dans ma tête me disais de faire attention, les premiers corps tombèrent et ensuite le chaos règna. Tout le monde criait et courait dans toutes les directions. En tant que préfète, je fis de mon mieux pour aider qui je pouvais. L’adrénaline m'avait embarqué je ne pouvais plus faire marche arrière. Quand tout se calma, je regardai autour de moi. Une autre crainte me pris : où était Victor ? Je cherchais désemparé, les larmes aux yeux, le corps de mon frère. Mais quand je le vu venir vers moi légèrement blessé et non mort, un poids sur mes épaules c'étais levé. Je le pris dans mes bras tellement fort, comme si j'avais peur de le perdre. Cela me pris quelque heures avant que mon cerveau ne se calme et réalise que j'avais perdu de bons amis et des connaissances, ça peut sembler très égoïste ce que je dis, mais au moins je n'avais pas perdu ceux au quel je tenais le plus.

Les choses ce sont légèrement calmés par la suite pour moi. En espérant que cette sorte d'évènement ne ce reproduit pas de si tôt, et puisque j'ai la meilleur chance du monde, il fallait qu'il arrive quelque chose d'autre. Cupidon, ouais, je peux vous laissez imaginer comment je déteste ma date d'anniversaire maintenant, je n'ose même plus la dire quand on me la demande. Pendant que certain voulaient arracher la gorge de d'autre personne, moi, je faisais partie du lot qui était tombée follement amoureuse de quelqu'un. La personne de qui je ne pouvais pas me séparer étais un jeune gryffondor. À y repenser, ça me dégoûte à quel point je courais après lui pour avoir son attention. Je ne l'ai pas embrasser ou quoi que ce soit. Enfin avant qu'il ne soit trop tard, j'étais redevenu moi-même. Je suis aussitôt revenu a mes veilles habitudes.