Nom du Chapitre. ~ citation ou autre.
Le début de l'histoire que je vais vous raconter peut paraître somme toute assez banale, mais l'histoire en elle-même ne l'est aucunement.
Ce n'est au départ que l'histoire d'un homme et une femme qui se rencontrent lors d'une soirée assez arrosée et le tout finit en aventure d'un soir. Mais pas tellement d'un soir pour la femme, car la soirée étant bien arrosée et les deux amant d'une nuit dans un certain état d'ébriété, et bien à leur rencontre, ben paf ! Ça a fait des chocapics... Et oui, c'est ce qui arrive si l'on ne se protège pas.
C'est donc ainsi que j'ai été conçu, rien que de très banal en somme. Deux personnes majeures et vaccinées qui se rencontrent en soirée, font des choses interdites aux mineurs et la femme se retrouve enceinte d'un type qu'elle ne reverra plus jamais de sa vie et dont elle ne se souvient même pas du nom. Ce genre d'histoire est monnaie courante. Mais ce qui est moins courant c'est que le père soit un vampire. Et c'est pourtant mon cas.
Mon père était un vampire et ma mère une humaine. Elle n'a jamais su qui était mon père, ni ce qu'il était. Et je ne l'ai moi même appris que bien des années plus tard, dans des circonstances assez sombres impliquant la mort d'un des êtres que je chérissais le plus au monde. Quand j'étais un gosse je ne savais pas que j'étais un dhampire, j'étais certes plus fort physiquement que les autres enfants de mon âge sans pour autant être taillé comme une armoire à glace et nyctalope par dessus le marché, mais cela ne m'a jamais mis la puce à l'oreille, ni à d'autres personnes, pas même à ma mère. Elle pensait que c'était normal, que cela pouvait arriver, un genre de mutation dans mes gènes qui pourtant n'avait pas entraîné de malformation ou de maladie, seulement des choses bénéfiques. Les autres enfants, qui pourtant sont bien cruels envers ceux qui leur sont différents et prompts à les repérer, ne me martyrisaient pas, bien au contraire, j'avais beaucoup d'amis. Personne ne se doutait de la révélation qui allait me tomber dessus, pas même moi.
Nom du Chapitre. ~ citation ou autre.
C'était un soir comme les autres, je rentrais du lycée, mon sac sur le dos, je montais les marches de notre petite maison typiquement londonienne et je poussais la porte de la maison pour entrer. J'avais alors 16 ans et rien ne m'avait préparé à ce que j'allais voir. Lorsque je poussais la porte de chez moi, j'entendis des cris étouffés provenir du salon, au bout du couloir de l'entrée. Je ne voyais pas ce qui s'y passait, mais de toute évidence, c'était assez louche et peu commun. Je me dirigeais donc vers la pièce ne question et pénétrais dans un salon qui ressemblait à un champ de bataille : des meubles renversés et des signes évidents de lutte partout dans la pièce. Et là, au fond de la pièce, je les vis. Ma mère et une autre femme. Ma mère était attachée à une chaise et bâillonnée, l'autre femme penchée sur son cou la regardait avec un regard de prédateur pour sa proie. Lorsque je rentrais dans la pièce elle leva doucement la tête et me dit :
-Ah, te voilà, jeune demi-vampire.-Qu'est-ce que vous avez fait à ma mère ?!-Oh, elle n'était pas très coopérative, j'ai dû l'attacher...Je me suis rué vers elle en hurlant pour tenter de l'éloigner de ma mère. Mais elle n'a pas bougé d'un pouce et m'a attrapé par le col de mon T-shirt au passage puis soulevé comme si je ne pesais pas plus qu'un vulgaire fétu de paille et m'a finalement envoyé voler à travers la pièce, me projetant contre un mur avec une force telle que mon souffle se coupa à l'impact et que je faillis perdre connaissance. Je devais avoir des côtes cassées car chaque respiration me déchirait la poitrine.
-Tout doux mon petit, laisse moi manger tranquillement et je ne te ferais aucun mal.Le souffle coupé, des côtes cassées, le dos en marmelade, je ne pouvais rien faire d'autre que de regarder la femme approcher sa bouche du cou de ma mère et la mordre. Ma mère poussa un cri de douleur et commença à se débattre, mais de moins en vigoureusement à mesure que la femme passait du temps avec sa bouche collée à son cou. Puis finalement, plus rien, ma mère cessa de s'agiter, les yeux vitreux et le visage exsangue. Elle était morte. Une rage immense enfla en moi et je me relevais en oubliant la douleur pour me diriger d'un pas chancelant vers la saloperie qui venait de tuer la personne que je chérissais le plus au monde.
-T'as buté ma mère vilaine ! hurlai-je alors, ignorant la douleur qui me cisaillait la poitrine à chaque respiration
-Je n'ai fait que me nourrir, c'était soit elle, soit moi-Te nourrir ?! Tu parles, tu lui a sucé le sang espèce de psychopathe !!-Je ne suis pas un psychopathe, je suis une vampire.-Un vampire !! C'est que des conneries, c'est des légendes et des histoires pour faire peur aux gosses !!Je n'étais plus qu'à un mètre d'elle et j'étais bien décidé à lui faire la peau magré mes blessures et le fait que ce serait plutôt elle qui aurait ma peau.
-Oh non, tu te trompes lourdement mon garçon, les vampires existent bel et bien, tout comme beaucoup de choses que tu penses impossibles. Regarde bien, tu verras que je ne mens pas.Et pour prouver ce qu'elle venait de dire elle enleva ses lentilles de couleur, me faisant voir ses yeux d'un rouge sanglant et ouvrit la bouche, dévoilant les longues canines typiques des vampires.
-Et toi aussi tu es comme moi. Enfin pas tout à fait, tu es aussi un humain, tu n'es qu'à moitié vampire. Regarde toi et tu verras. ajouta-t-elle avec une expression qui me commandait impérieusement de la croire.
Je me regardais alors dans une vitre en tournant la tête et je vis qu'elle avait raison, mes yeux étaient devenus rouge sang au lieu d'être bleus et lorsque j'ouvris la bouche, mes canines s'étaient allongées. Je me retournais alors vers la vampire qui continua à me parler tandis que je ne pouvais rien dire, abasourdi par toutes ces révélations.
-Tu es un demi-vampire, ou dhampire, mon petit, et ton côté vampire vient de se réveiller. Bientôt tu auras soif de sang et tu ne pourras pas t'en débarrasser à moins de boire du sang humain. Et cette soif te taraudera nui et jour tant que tu ne l'auras pas satisfaite. Tu vas devenir comme moi, un monstre assoiffé de sang.Je commençai alors à chanceler et ma vision se troubla. Je tombais et perdis connaissance, mais j'entendis la vampire me dire :
« Au fait, je me nomme Anita Von Tepes, si tu veux te venger un jour, essaie de me trouver d'abord ! » juste avant de sombrer dans les ténèbres.
Nom du Chapitre. ~ citation ou autre.
Je me réveillai dans un lit d'hôpital, le torse entouré de bandage ainsi que ma tête. J'avais une perfusion dans le bras gauche Une infirmière se trouvait non loin, affairée à je ne sais quoi.
-Gnn... Chuis où ?L'arrière de mon crâne me faisait mal et une douleur me cisaillait le torse à chaque respiration. Mon dos me lançait lui aussi. L'infirmière avait dû m'entendre car elle se retourna vers moi et me dit :
-Ah ! Vous êtes enfin réveillé !-Où suis-je ?-Vous êtes à l'hôpital, vous avez trois côtes cassées, deux vertèbres déplacées, l'arrière du crâne ouvert et des ecchymoses un peu partout. Vous avez dormi deux jours.A l'évocation de mes blessures, je me souvins de ce qui s'était passé : ma mère morte, la vampire qui lui suçait le sang et moi incapable de de réagir à cause du choc, et surtout cette révélation sur ma vraie nature. Une colère mêlée de tristesse enfla en moi et des larmes commencèrent à couler sur mon visage contracté par la rage et la haine que j'avais envers celle que je considérait comme la meurtrière de ma mère. L'infirmière me laissa pleurer seul et sortit en me disant que si j'avais besoin de quoi que ce soit, je n'avais qu'à l'appeler. J'ai pleuré à chaudes larmes durant un bon moment avant de m'endormir à nouveau. Du bruit dans ma chambre me réveilla et lorsque j'ouvris les yeux je vis deux hommes que je n'avais encore jamais vus debout devant mon lit.
-Bonjour Marcus, désolé de t'avoir réveillé, mais on doit te poser quelques questions. Je me présente : je suis le lieutenant Morgan et voici mon équipier, le lieutenant McGee. On enquête sur le meurtre de ta mère et on voudrait avoir le récit précis de ce qui s'est passé, tu as été le seul témoin de la scène et donc la majeure partie de l'enquête repose sur ton témoignage.-D'accord, je vais tout vous dire, si cela peut aider à faire avancer l'enquête.Je leur racontai tout : mon arrivée, ma mère ligotée et bâillonnée, moi qui tente de la sauver, la vampire qui me projette sur le mur avec une force surhumaine, et puis qui suce le sang de ma mère. Je ne leur ai caché que le fait que je sois à moitié vampire et que ce soit Von Tepes qui me l'ai révélé, et que je la croyais. Ils m'auraient sûrement pris pour un fou, déjà que l'histoire de la vampire était assez farfelue, alors si l'on rajoutai cela en plus, ils n'auraient pas cru un seul mot de ce que j'avais dit. Je leur donnais aussi son nom, qu'elle m'avait révélé juste avant que je ne sombre dans l'inconscience avant qu'elle ne parte.
-Très bien, ton témoignage confirme ce que nous avons déjà déduit des preuves trouvées chez toi. On a sûrement affaire à une psychopathe qui se prend pour un vampire et boit le sang de ses victimes. On a déjà eu plusieurs cas de ce genre, mais tu es le premier à nous donner un nom, ce qui nous sera sûrement très utile. Au fait, nous avons déjà fini de fouiller ta maison, tu pourras y rentrer dès ta sortie de l'hôpital, d'ici deux ou trois jours selon le médecin. Au revoir, et encore merci pour ton aide.Sur ces mots, le lieutenant Morgan partit avec son équipier. Je me rendis alors compte qu'ils n'avaient pas eu l'air de remarquer mes yeux rouges. Cela m'intrigua, aussi pris-je une plaquette métallique pour tenir des feuilles qui traînait sur a table de chevet, surement oubliée là par l'infirmière, et regardai mon reflet dans le métal. Mes yeux n'étaient plus rouges, ils étaient redevenus bleus, comme avant. J'ai alors pensé qu'il faudrait que j'aille m'acheter des lentilles de couleur, au cas où ils redeviendraient rouges inopinément. En tout cas le fait qu'ils soient redevenus bleus à ce moment là m'a permis de passer inaperçu et de ne pas devenir une bête de foire.
Nom du Chapitre. ~ citation ou autre.
Je suis resté encore quelques jours à l'hôpital avant de sortir. En sortant je vis les deux policiers qui s'occupaient de l'enquête qui m'attendaient. Ils voulaient me rendre les clés de chez moi et le lieutenant Morgan me proposa également de me ramener chez moi. Toutefois je déclinais son offre, ayant envie de marcher seul un moment. Je rentrai donc chez moi à pied et fis un détour par une boutique d'optique pour acheter des lentilles bleues. J'avais bien fait car lorsque je finis par rentrer chez moi, mes yeux devinrent rouges à nouveau et ne retrouvèrent jamais plus leur couleur bleue d'origine. A ce jour, je ne sais toujours pas pourquoi mes yeux ont changé de couleur lorsque j'étais à l'hôpital, mais au moins ce mystère m'aura évité quelques problèmes.
Je respirai un grand coup en arrivant devant la porte de ma maison au moment d'ouvrir la porte. Je l'ouvris et me dirigeai droit vers le salon. Lorsque je pénétrai dans la pièce, je revécus la scène qui s'y était déroulée et me mis à pleurer de nouveau. A pleurer des larmes de rage de ne pourvoir avoir pu sauver ma mère, de douleur d'avoir perdu ma seule famille. Ces émotions mêlées se transformèrent peu à peu en une seule, une froide haine viscérale envers celle qui tua ma mère et bouleversa ma vie à jamais. Je jurai de venger ma mère et de me venger de cette créature ayant fait voler ma vie en éclats, tel un verre tombé au sol.
Je commençai alors à m'entraîner pour atteindre mon but et cherchais ainsi un moyen efficace de tuer un vampire. Je choisis celui qui, à mon sens, était le plus sûr : la décapitation. Les autres moyens que j'avais trouvé me paraissaient douteux ou difficiles à mettre en pratique. La décapitation avait les avantages d'être simple et efficace au moins, par rapport avec l'eau bénite et autres pieux dans le cœur. Je me mis donc à apprendre à manier les armes tranchantes tels les épées, les dagues ou les haches, ainsi qu'à apprendre les arts martiaux pour me défendre au corps-à-corps si besoin. Ma force physique assez grande, et qui se développa encore plus avec l'entraînement, rendait ces derniers assez efficaces, du moins contre un adversaire humain. Je me révélais toutefois assez médiocre dans le maniement des armes classiquement utilisées pour décapiter quelqu'un. Mais je n'étais pas pour autant médiocre dans le maniement de toutes les armes, sans exception. En effet, j'excellais dans le maniement d'une arme aussi complexe à manier qu'efficace à mi-distance : le fouet. Mais malheureusement pour moi cette arme était peu adaptée au but que je visais, elle ne pouvait occasionner que des blessures légères, quoique douloureuses, et ne pouvait à fortiori décapiter un être vivant, humain ou vampire. Mais je ne me démontais pas pour autant et réfléchis longuement à un moyen de solutionner ce problème.
J'imaginai ainsi un fouet composé de lames acérées assemblées ensemble à la manière d'une chaîne. Ma force physique assez conséquente due à mon ascendance vampirique me permettait déjà de manier de lourdes chaînes d'acier aussi bine bien qu'un fouet classique en cuir. Je m'entrainai donc avec cela et à ma majorité je fis fabriquer le fouet que j'avais conçu par un forgeron expérimenté ainsi que deux dagues, puis je vendis ma maison et partis sur les routes, errant de par le monde à la recherche de ma vengeance. J'avais dix-huit ans lorsque je pris la route.
Je me déplaçais sans cesse, attentif à toute rumeur pouvant signifier qu'un vampire sévissait dans le coin. S'il nuisait véritablement à la population locale, je me mettais en chasse et le traquais jusqu'à le tuer. J'évitais toutefois le contact avec les humains, une soif de sang au sens littéral me tenant la gorge ainsi que l'avait prédit quelques années plus tôt Von Tepes. Cette soif ne s'apaisait que lorsque je buvais du sang humain et je me retrouvais ainsi à boire du sang par nécessité, bien que je détestais cela. Cela me faisait sentir comme un monstre, mais pourtant j'étais bien obligé de passer par là pour ne pas devenir complètement fou à cause de cette soif horrible. J'ai ainsi erré pendant sept années avant de rencontrer celle qui allait devenir ma meilleure amie et ma compagne de route et de chasse.
Nom du Chapitre. ~ citation ou autre.
Ex turba vero imae sortis et paupertinae in tabernis aliqui pernoctant vinariis, non nulli velariis umbraculorum theatralium latent, quae Campanam imitatus lasciviam Catulus in aedilitate sua suspendit omnium primus; aut pugnaciter aleis certant turpi sono fragosis naribus introrsum reducto spiritu concrepantes; aut quod est studiorum omnium maximum ab ortu lucis ad vesperam sole fatiscunt vel pluviis, per minutias aurigarum equorumque praecipua vel delicta scrutantes. Paphius quin etiam et Cornelius senatores, ambo venenorum artibus pravis se polluisse confessi, eodem pronuntiante Maximino sunt interfecti. pari sorte etiam procurator monetae extinctus est. Sericum enim et Asbolium supra dictos, quoniam cum hortaretur passim nominare, quos vellent, adiecta religione firmarat, nullum igni vel ferro se puniri iussurum, plumbi validis ictibus interemit. et post hoe flammis Campensem aruspicem dedit, in negotio eius nullo sacramento constrictus. Excitavit hic ardor milites per municipia plurima, quae isdem conterminant, dispositos et castella, sed quisque serpentes latius pro viribus repellere moliens, nunc globis confertos, aliquotiens et dispersos multitudine superabatur ingenti, quae nata et educata inter editos recurvosque ambitus montium eos ut loca plana persultat et mollia, missilibus obvios eminus lacessens et ululatu truci perterrens.